2018 - Destination Mongolie

Jour 8 - 22mai 2018

Après 2 heures 30 de Douane Russe nous voici arrivés dans une ville médiévale, Pskov.

Le temps de se garer et trouver une carte Sim, nous avons visité le château de Pskov qui est très bien restauré.

Jour 9 - 23 mai 2018

Saint Petersbourg

Nous avons trouvé a l'extérieur des grands axes un parking sans limitation de durée (48H) gratuit. C'est pas le calme mais c'est correct.

En soirée petite reconnaissance de la ville, agréable, des monuments typiques Russes, bulbes, imposants.

Jour 10 - 24 mai 2018

Visite de l'Ermitage Museum de 13h a 18h00, fermeture précoce pour festivités des nuits blanches (les nuits les plus courtes de l'année, durée jusque fin juin)

La ville de St Petersburg était sécurisée au maximum, un(e) jeune en uniforme tous les 50m des 2 cotés des rues et avenues.

Jour 11 - 25 mai 2018

Nous visitons les autres iles de St Petersburg avec le Baroudeur

De jolis quartiers récents, des grands parcs, et toujours les églises avec leurs bulbes doré ou coloré !

Après avoir galéré pour trouver le palais a pouchkine nous nous sommes fait rejeter aux portes car fermé pour "forum économique", même les gens locaux n'étaient pas aux courant de la fermeture ni de la visite de notre Président.

Jour 12 - 26 mai 2018

Novgorod

Visite du Monastère St Georges le matin, on s'est mis au bord du lac devant de coquettes maisons pour manger a midi, des habitants très gentils nous ont autorisé a se garer sur leur parking face au lac et un homme d'un certain age nous a présenté fièrement ses trophés de chasse dont un Ours, Biche, Sanglier et me disait que ce genre de camion lui plairait pour aller a la chasse.

Après nous avons visité un musée construction bois du 16e au 19e siècle

Une fois lancé visites on s'arrête plus, la suivante la statue du millénium un chef d'oeuvre de sculptures et pour finir la cathédrale Sainte Sophie ou se déroulait un office.

Jour 13 - 27 mai 2018

Sur la route toute la journée, les 4000 km depuis le départ sont dépassés!

Le printemps est un moment merveilleux, toutes les fleurs sont entrain de s'ouvrir, que du bonheur pour les yeux et le nez, du lilas dans tous les parcs et jardins de maisons, muguet et des lupins en plein champs.

Jour 14 - 28 mai 2018

YAROSLAVL

Ville historique de la Russie 1008

a nôtre arrivée nous avons assisté a une commémoration

Jour 15 - 29 mai 2018

Quand la route est bonne ca ressemble a cette photo, vitesse de croisière 80 a 90 km/h sinon 40 km/h pour faire attention à la mécanique et 70 km/h pour voler de bosses en bosse

La route est un amalgame de rustines collées les unes sur les autres pour boucher le trou d'a coté de la 2eme rustine etc..

Les routes sont en chantier pour élargissement et je pense que d'ici 2 ans la route sera belle d'ouest en est !

Jour 16 - 30 mai 2018

Sur la route toute la sainte journée ... de Gérard de Palmas...

Merci pour les tubes hit the road Jack et on the road again

Sur la route c'est très rock and roll ca bouge beaucoup et on ne s'entend pas causer!

La pluie est aussi avec nous, le Baroudeur avait besoin d'un brin de toilette, c'est fait il est a nouveau beau comme un camion tout neuf !

Nous sommes le 30 mai et il fait 8°

Aujourd'hui nous sommes à 5069 Km de chez nous !

Jour 17 - 31 mai 2018

Ce matin le Baroudeur fait grève plus de batterie, branchement de la cellule sur la batterie du moteur et rien de mieux la pile est vide.

J'avais vu une camionette Mercedes la veille devant une maison, je me suis dit avec un peu de chance il va pouvoir me démarrer le camion mais quand je suis arrivé devant cette maison la camionette n'y était plus! J'ai vu plein de voitures s'arrêter devant une maison a toit bleu sans marque ou signes extérieurs, j'entre et la, la caverne d'ali baba des mécanos. Six femmes derrière le comptoir, j'explique mon cas (Merci google traduction) a une de ces femmes et elle demanda a tous les hommes présent si l'un d'eux pouvait me venir en aide, la un jeune homme d'environ 30 ans se proposait de me dépanner. De retour au camion nous démontons la batterie pour l'emmener chez lui, il nous offra l'hospitalité, le café et pendant que Mano attendait je suis parti avec le mécano a la quête d'une nouvelle batterie mais sans trouver le modèle. Au bout de quelques heures la batterie était rechargée et le camion démarrait au quart de tour. Pendant cette attente nous avons échangé. Ils ont des cochons, des poules, un jardin ou le temps de culture est très court semis et plantations se font fin mai et la récolte tout début septembre car après le froid et les premières neiges reviennent.

Nous repartons chargés de bonheur de cette rencontre inopinée vers notre nouvelle destination avec comme mission trouver un vendeur de batterie.

Jour 18 - 1er Juin 2018

Les jours passent mais ne se ressemblent pas !

Hier soir nous sommes arrivés a Perm a 23h00 heure locale (en France 20h00) nous nous sommes arrêté devant un magasin de matériaux de bricolage après une demie heure de recherche d'un garage Iveco trouvé sur internet mais qui n'existe pas physiquement (c'est monnaie courante ).

Ce matin le magasin étant ouvert nous avons demandé ou l'on pouvait trouver une batterie, la madame fort sympathique nous a imprimé un plan google maps en cochant une adresse de quincaillerie automobile non loin de l'endroit ou nous nous trouvions. Nous sommes allés rendre visite a ce quincailler, au bout de 5 minutes nous sommes repartis avec une batterie neuve identique a l'ancienne!

Du coup nous avons décidé de visiter Perm, une autre ville d'histoire. Ce matin au réveil le thermomètre affichait 1 degré !!!! Nous avons traversé une partie de la ville avec le Baroudeur et nous sommes partis voir le grand opéra a pied, la bise soufflait, un restaurant (que nous appelons une cantine) servait des plats bien chauds nous nous sommes arrêtés pour manger et nous réchauffer.

Jour 19 - 2 Juin 2018

Eh oui la batterie n'a pas supporté les zéros degrés de ce matin, j'ai donc changé la chose. Ni une ni deux je démonte la batterie en repérant bien tous les fils (il y en a une sacré collection), je replace la nouvelle et comme par hasard elle est plus grande que l'ancienne ... je la bloque avec la fixation mais elle a une légère pente... et en route. Comme la route était un peu cahoteuse je me suis dit que la batterie a son liquide que d'un coté ... Nous nous arrêtons pour faire dodo en pleine nature comme d'habitude et avant le repas du soir je redémonte la batterie, Mano prends les mesures de l'ancienne batterie 34 cm et la nouvelle 35 cm...

Je remarque que les pates de fixations dépassent de part et d'autre et hop on coupe, nouvelle mesure 34 cm, mise en place et youpi la batterie n'est plus inclinée.

Nous sommes donc repartis vers ekaterinburg, toujours ce vent glacial qui souffle et une température de 2°.

La visite de la cathédrale et casse-croute a la cantine !

Sur les photos vous verrez un tuyau jaune qui circule devant les maisons, nous nous sommes demandé a quoi cela pouvait servir, et bien c'est tout simplement la distribution du Gaz ... nous on a les fils en aériens et eux ils ont les tuyaux et les fils et que de fils !

Quelques photos du marché, c'est tous les jours marché dans les villes et dans les villages sur les bords de la route une table avec des légumes et feuilles de tabac séchés.

Jours 20, 21, 22 - 3,4 et 5Juin 2018

Nous sommes sur la route, et comme il pleut nous avançons en direction de l'Est !

Nous avons mangé dans notre première yourte !

nous avons passé la nuit dans un vert pâturage .

Le matin départ vers une nouvelle destination Novosibirsk

Jours 22 et 23 - 5 et 6 Juin 2018

Nous voici arrivés a Novosibirsk !

Première opération chercher une recharge pour notre carte sim!

Découverte de la vieille ville de Novosibirsk, tout est grandiose, les bâtiments, les statues, les monuments!

Et pour finir la visite du musée du train et de l'automobile

Jour 24 - 7 Juin 2018

Une belle journée se prépare le soleil est au rendez-vous !

 Les gens se déplacent avec leurs moyens de locomotion, la voiture n'est pas obligatoire pour aller au marché !

Krasnoyark, arrivés en fin de journée, nous n'avons pas trouvé le centre ville historique, un peu fatigué de la route, direction restaurant au bord du fleuve Ienissei (appelé Batouchka ou petit père, la Volga Matouchka ou petite mère) ou nous avons mangé des kinkalis et du pain avec en son milieu du fromage et un oeuf légèrement mollet voir photos plus bas.

La soirée étant bien entamée nous sommes partis a la recherche du coin dodo...vers le parc de la réserve naturelle (depuis 1925) d'une superficie de 42700 hectares ! Le paradis de la warappe, des voies de 5a a 7C+ pour les connaisseurs avertis (débutants s'abstenir)

Jour 25 - 8 juin 2018

Nous avons été accueilli a l'entée du parc par l'écureuil de service.

D'innombrables maisons pour oiseaux et écureuils, on admire les fleurs, fougères etc...

Arrivés au pied de voies d'escalade le chemin se réduit et est moins utilisé, et après quelques mètres nous remarquons des petits points noirs sur nos jambes. A bien regarder ça a une tête et des pattes ce sont des tiques... Vaccin d'ancéphalite de la tique conseillé en Russie ! Sauve qui peut !

Départ direction Irkoust environ 1100 km !

Jour 26 - 9 juin 2018

En direction de Irskoutsk de la route et encore de la route plus ou moins bonne, toujours des travaux variables entre 12 et 35 km, vitesse maxi 50 km/h, les paysages changent et on voit plus d'animaux même parfois qui traversent la route !

Jour 27 - 10 Juin 2018

Après 160 km de notre green, nous arrivons a Irkoutsk .

Trouver a se garer n'a pas été trop difficile, les rues parallèles des monuments historiques sont souvent moins fréquentés et donc des places de parking gratuites alors que devant les édifices c'est payant et souvent des places trop petites pour le Baroudeur.

Visite de la partie historique de la ville d'Irkoutsk, des panneaux indiquant le nom du monument ou édifice en Anglais et Russe (c'est la première ville  multilingue de nôtre ballade ) et chaque site est numéroté de manière a se retrouver facilement sur un plan et le must suivez la flèche verte sur les trottoirs et vous ne louperez aucune pièce historique de cette ville !

Après avoir trottiné quelques heures dans Irkoutsk l'heure du casse-croûte est arrivée, vite une cantine, un petit repas, suite de la visite et direction Listvyanka (c'est juste a côté du lac Baikal) histoire de voir la tête des poissons qui règnent dans ce lac qui est la première plus grande réserve d'eau du monde. L'omoul c'est le nom du célèbre poisson du lac Baikal, de chair fondante, fumé.

Ce soir dodo sur les hauteurs du lac avec vue sur le lac face au village sur l'autre rive de l'Angara, rivière qui passe a Irkoutsk et qui se jette dans le lac, Baikal

Jour 28 - 11 Juin 2018

Visite du village Listvyanka, le saint-Tropez Sibérien !

Beaucoup de monde vient dans ce lieu, il parait que c'est beau !

En effet beau c'est pas le terme exact pour décrire ce lieu magnifique c'est mieux !

Nous avons trouvé la visite du Musée du lac Baikal, intéressante et instructive.

Nous avons repris la route en direction d'oulan oude, en cour de route nous trouvons une indication sur le web d'un camping, ben allons y !

Après un petit moment de recherche nous avons trouvé un lieu ou le camping est libre et autorisé. nous voila posés face au lac dans le sable fin de la plage du lac Baikal. (voir photos ci-dessous)

Jour 29 - 12 juin 2018

Le bonheur appartient a ceux qui se lèvent tôt !

Ce matin c'était lecture, ménage, lessive et le plus important avant tout autre BAIGNADE !

La baignade fut de courte durée, température de l'eau 12 a 13°

Après un bon repas nous sommes repartis vers de nouvelles aventures, le monastère de Possolskoîe

Jour 30 - 13 juin 2018

La couverture réseau étant manquante je rattrape le retard

Ce matin nous avons quitté le monastère de Possolskoîe après avoir visité le village .

En route pour Oulan Oude.

Jour 31 - 14 juin 2018

En route de Oulan Oude à Kiachta ville frontière Russie - Mongolie !

Jour 32 - 15 juin 2018

Après 10488 Km nous voici arrivés a la frontière de la Mongolie ! Devant les grilles de la douane à 9:20 et aprés moultes fouilles et vérification d'identité aux 2 postes de frontières, payé une taxe Mongole et obligation de prendre une assurance Mongole pour le Baroudeur, sortie 12:20 !

Youpi !!! nous voici en Mongolie le stress des formalités retombent OUF !!!

Premier resto, première déception, premier mouton très gras et dur, on part à la recherche d'une carte sim, nous demandons un couple qui se propose de nous accompagner jusqu'à une boutique Mobicom, attente longue et problème réseau informatique... nous décidons d'aller a la ville suivante Darkhan.

Arrivé a Darkhan a la première boutique Mobicom nous prenons notre nouvelle carte sim mais elle ne fonctionne pas, on nous redirige vers une grande boutique au nouveau centre de Darkhan, après plusieurs vérifications je corrige le profil de connection de mon airbox avec les bons paramètres de Mobicom et eurêka ça marche !

Jour 33 - 16 juin 2018

Objectif du jour le Monastère mandchou d'Amarbayasgalant de 1727.

Première expérience de conduite sur piste Mongole, 35 km de trous, bosses, dévers, et passages à gué. Demain retour par le même chemin.

Visite du temple dans une nature grandiose. Fond de vallée avec des yourtes et troupeaux moutons, chèvres, vaches, chevaux.

C'est idyllique pour la contemplation.

Le choix du lieu de couchage a été difficile vu l'immensité.

Jour 34 - 17 juin 2018

Et hop en route pour Oulan Bator !

Première direction Erdenet la A1001(Route goudronnée) nous faisons le plein de gas-oil et en avant la route est a nous, traversée de Erdenet et direction Bulgan la A1002 (Route goudronnée) pour rejoindre la A0901 qui doit nous mener à Oulan Bator. La nuit dernière une grosse pluie a bien mouillé le vert pâturage.

A la sortie de Bulgan un petit panneau indique des travaux, en effet quelques mètres après cette signalisation nous bous retrouvons sur un chemin de terre défoncé par les engins du chantier, on nous indique qu'il y a un chemin pratiquable à coté de la route (A0901), si ce n'est que ça allons-y !

Au bout de quelques kilomètres une voiture embourbée, 2 femmes essaient de faire bouger leur véhicule, je m'arrête pour leur préter main forte, en m'approchant avec le Baroudeur j'ai eu du mal à le maintenir droit, je m'arrête sur l'herbe. Une des femmes et moi poussons la voiture pendant que l'autre fait lentement patiner les roues en se dirigeant vers l'herbe, le véhicule était sorti d'affaire !

Après de multiples remerciements nous sommes repartis, il devenait de plus en plus difficile d'avancer dans la boue, je conduisait un crabe par moment, nous avons croisé une camionette et avons demandé si la route était aussi mauvaise pour la suite, réponse positive du coup nous avons rebroussé chemin pour retrouver une route un peu plus correcte, 330km dans la boue nous auraient pris trop de temps .

Jour 35 - 18 juin 2018

Nous sommes repartis vers des pistes plus sympas (sans boue) en direction de Summer, des gens fort sympathiques nous ont indiqué un raccourci. 60 Km de piste plus tard nous retrouvons une route goudronnée très défoncée et la bifurcation vers Oulan-Bator. Après quelques heures de conduite, la nuit ayant fait sont apparition, nous décidons de nous arrêter 60 km avant la ville dans un vert pâturage.

(Comment recycler des pneus ?)

Jour 36 - 19 juin 2018

Ce matin nous avons été réveillé par des HO, YEAH, HUUE et sifflements ... les chevaux ont été rassemblé près du ruisseau pour qu'ils s'abreuvent ... un cavalier et 2 motards (gardiens des temps modernes), poussaient les chevaux dans la bonne direction !

Petit déjeuner rapide et hop en route vers Oulan-Bator!

La pollution est omniprésente dès l'entrée de la ville !

Nous voici arrivé au centre ville et notre mission est de faire notre demande de visa double entrée pour la Russie .

Pendant que l'ambassade feras nos visas nous irons faire un tour du coté du désert de Gobi.

Jour 37 - 20 juin 2018

Après 3 passages à l'ambassade de Russie pour demander les visas de retour, bredouilles nous décidons de faire un bout de brousse. Nous repasserons a Oulan-Bator pour finaliser avec les pièces administratives manquantes avec monsieur tomorrov!

Direction Mandalgovi, dans le moyen Gobi avant d'attaquer demain le Grand GOBI.

Jour 38 - 21 juin 2018

Aujourd'hui Mandalgovi - Yolin Am ( Il parait qu'il y a un canyon à 2500 m d'altitude)

Au bout de quelques centaines de km et environ 15 km de piste nous arrivons sur le site de Yolin Am.

Nous entrons dans le site protégé et gardé, sur la piste nous admirons le travail d'un cavalier à flan de montagne, qui regroupe son troupeau de chèvres, curieux il vient nous voir, c'est un gamin de 11, 12 ans, qui nous demande de l'eau à boire, après quelques échanges simples, des photos, nous lui offrons des stylos d'Aide et Assistance Savoie, qu'il regarde étrangement et il les enfouit dans sa poche. Nous trouvons un endroit plat pour poser Baroudeur (Il n'aime pas quand ça penche pour le café du matin),  nous sommes entrain de prendre notre repas du soir, quand arrive une motocyclette chevauchée par de grands gaillards venus d'une autre planète, cagoulés, robe de chambre (deel avec une large ceinture colorée vive, tenue traditionnelle dans la steppe), chapeau de cow boy, bonnet en laine de chameau, déguisés en mongols, ils nous demandent gentiment de dormir ailleurs ... il est vrai que nous sommes dans un parc naturel.

Nous retournons à l'entrée et nous demandons l'autorisation de nous poser sur le parking pour la nuit, la réponse est évasive, comme si elle ne comprenait pas trop la question ... le baroudeur aime grimper les collines et les butes et nous voici partis vers un endroit plat près d'un ruisseau à sec et ni une ni 2, dodo !

Jour 39 - 22 Juin 2018

Une belle journée se prépare, un canyon à visiter!

Nous revenons à la maison du gardien, l'entrée 6000 Tugrik pour 2..

Quelques kilomètres de piste en tôle ondulée nous amènent au point de départ de la ballade.

Des chevaux sont là prêts à emmener les touristes, et il y a des souvenirs fait main.

Au cours de la ballade dans cet endroit magnifique, nous croisons toutes sortes d'animaux, chevaux, vaches, Yacks, lapins des steppes, aigles.

Des jeunes faisant évoluer un drone au dessus de nous avec qui nous faisons connaissance, Belgique, Russie, Mongolie sont leurs pays d'origine, tous des artistes qui sont entrains de réaliser un petit film souvenir de leur ballade en Mongolie.

Il nous a bien fallu la matinée pour cette visite très intéressante, un bout de piste et nous repartons vers Dalay ou Bayansdalay pour aller voir les belles dunes de sable de khongoryn Els. Nous nous arrêtons à Dalay pour demander notre route et nous retrouvons la troupe d'artistes, qui ont un chauffeur Mongol qui les accompagnent, ce dernier nous indique la route et nous propose de le suivre, il roule bien plus vite que nous sur la piste entre 60 et 70Km/h, son véhicule un Tata beaucoup plus bas avec des plus petites roues et plus court que le Baroudeur , sont à son avantage. J'abandonne la course poursuite de peur de casser le Baroudeur; tôle ondulée, ornières, et baignoires de 50cm de profondeur (à 30km/h ça passe mais ça secoue dur) et Mano est assise sur un siège non suspendu !

Nous nous arrêtons sous les dunes et contemplons ce magnifique panorama, où vivent chameaux, chevaux et aussi des Mongols dans leurs yourtes.

Les mots ne peuvent pas toujours décrire ce que l'on voit, je vous laisse découvrir les photos qui en diront plus long !

Jour 40 - 23 juin 2018

Après une nuit dans un endroit féérique près de belles dunes, pas un bruit, pas un être humain, pas un animal !

Tout instant de bonheur ne dure malheureusement jamais assez longtemps, des chameaux affamés glanent leur nourriture sur le flanc des dunes ou pousse une espèce de buisson (qui est complètement desséché), le vent se lève dissipant tout le calme et silence de la nuit .

Ce matin nous décidons de rallier Sevrei, petit village du plein désert (Le désert de Gobi est un désert habité, peuplé, comparativement à d'autres déserts), la piste qui relie ce village n'est pas loin de notre position... merci aux GPS de nous aider à nous orienter pour que le copilote puisse faire le meilleur itinéraire.

Le sable nous ralentit beaucoup et avancer devient difficile sur cette dune, qui est sur notre itinéraire, au bout d'une centaine de mètres dans le sable nous voilà ensablés, nous croisons un motard Anglais qui avait perdu ses lunettes de soleil, la pelle, les plaques de désensablement et l'huile de coude nous ont permis de nous dégager rapidement de cette situation. Je remercie Marcel pour ses conseils éclairés et la préparation du Baroudeur avec ses équipements spécifiques pour les grands raids, comme dégonfler les pneus pour rouler dans le sable, sans cette info cela aurait été très difficile de franchir ces dunes de sable et le compresseur pour regonfler.

Un 4x4 pick up s'arrête non loin de nous, les gens descendent pour contempler le paysage des dunes, et le chauffeur vient me voir pour me demander si j'avais de quoi regonfler son pneu, il vient  garer son véhicule à coté du Baroudeur et  le compresseur fait le plein d'air.

Une trentaine de kilomètres plus tard, Sevrei, un village de Yourtes, un immeuble et de petites maisons style mobil home. Pendant la préparation d'un bon repas nous regonflons les pneus, et nous apprécions une purée avec des moules  sautées aux oignons et à l'ail de la Manodière.

Et hop en route vers notre nouvelle destination Bayandalai ou Dalai, qui finit la boucle du parc Khongoryn Els et destination future Bayanzag  ou falaises de feu. (On revient à la capitale, pour faire les Visas).

Jour 41 - 24 juin 2018

Sur la piste entre Sevrei et Dalai ,nous avons dormi dans un nomansland, pas une âme qui vive aux alentours !

Pendant les kilomètres qui séparent Sevrei de Dalai nous n'avons, ni vu, ni croisé une autre voiture.

En cette fin de matinée nous sommes arrivés à Dalai, nous avons été au resto, nous y avons rencontré des français...  Un guide mongol du groupe nous traduit notre menu, Soupe aux choux au mouton avec pâtes maison et les Buzz (Les fameuses ravioles au mouton). C'est avec plaisir que nous dévorons notre repas qui était délicieux, si jamais vous passez à Dalai, arrêtez vous au Restaurant qui est en face de la Banque et à coté du Market, je vous le recommande.

Pour aller à Bayanzag, la piste 79 km ou la route 180km, telle était la question. Ni une ni deux, 79km c'est cool, tant pis pour  la route, c'est vrai on voit plus de choses sur la piste que sur la route, oui mais la piste est où?

Pour la première fois j'utilise le Globe GPS (c'est le cadeau de mes collègues de travail et amis, pour mon départ en retraite, que je remercie beaucoup), je crée un WP (waypoint pour les initiés) sur le lieu des falaises de feu (Bayanzag), je sélectionne le WP et j'appuie sur GO une ligne droite verte apparait sur l'écran m'indiquant le cap à suivre, aussitôt mis en route je m'avance dans la direction et oh miracle une piste qui va dans la bonne direction!  Au bout de 70 km de piste ... plus de piste dans la bonne direction, ben si pas de piste nous avons le cap, donc on va faire notre piste, dans le sable, les cailloux, le gravier, parfois il fallait éviter des marches, 9 km plus tard nous arrivons aux falaises de feu !

Quel spectacle ! Le soleil couchant sur ce sable rouge, magnifique ! Ce sera notre coin Dodo pour cette nuit !

Jour 42 - 25 juin 2018

Ce matin ballade dans ce lieu si extraordinaire, sans aucun interdit. A chaque détour et avancement, la vue donne envie de photographier les paysages indéfiniment. Après 2 h passées dans le site, la chaleur est intense et nous repartons vers Dalandzadgad, toujours par la piste et la boucle du désert de Gobi est bouclée. La piste est bonne, une gazelle a détalé devant nous, trop beau. Après 3 jours de pistes, nous sommes contents de retrouver et l'asphalte et l'internet pour communiquer avec nos fans.

Dans la ville, nous trouvons un garage et nous en profitons pour faire réparer une petite fuite au réservoir de gasoil; cette opération est de suite prise en charge, un mécano se glisse à même le sol, nettoie et fait une soudure à froid; il vérifie la direction et coût de l'opération 4€ (10000 tugrik).

Un plein de gasoil à 150L et nous voilà repartis en direction d'Oulan Bator, pour y arriver mercredi matin.

Jour 43 & 44 - 26 & 27 juin 2018

En route vers Oulan-Bator, peu de circulation, quelques images insolites sur notre parcours.

On s'arrête à Mandalgovi pour manger et faire des courses. On retrouve le marché avec toujours de la viande sur des étales, des légumes et du laitage. On mange dans une cantine des chaussons frits à la viande et une salade et on nous sert notre 1er thé au lait bouillant. C'est bon mais pas très désaltérant.. Dans une boutique mobicom, on fait recharger la carte sim et nous repartons.

Je vise un endroit au sud d'Oulan Bator pour la nuit, vers le mémorial Zaïsan, en haut d'une colline qui domine toute la ville.

Nous y arrivons, une toute petite route monte et en haut un tout petit parking plein. Une voiture s'en va et nous prenons la place en se disant que pour partir cela ne va pas être simple. On regarde ce monument construit par les russes avec des peintures retraçant l'histoire de soldats héros inconnus. La vue est belle en soirée;

Comme prévu, pour sortir impossible, c'est pire; voitures en double file, des voitures qui montent encore sans possibilité de faire demi tour... on attend que la situation se débloque patiemment et le bazard au bout d'une demi heure s'améliore et Jacques commence à manoeuvrer avec l'aide d'un gars. La manoeuvre est difficile, avant, arrière mètre par mètre, la circulation est bloquée et tout le monde attend sagement. Enfin une voiture s'en va et facilite notre départ, tout le monde nous sourit sans agressivité...esprit mongol...Le coin étant très habité, nous trouvons un lieu plus éloigné au bord de la rivière, mais proche d'une voie passante.

Lendemain départ pour l'ambassade et là encore beaucoup de monde et des embouteillages. Enfin on dépose nos papiers, après une attente d'une heure, mais tout est correct, plus qu'à aller à la banque pour verser les droits de visa. Nous repasserons lundi après midi pour récupérer nos passeports. Nous décidons d'aller voir une adresse où on pourrait trouver à acheter une yourte. C'est un marché géant, jamais vu avant. Après maintes demandes, nous arrivons à l'autre bout du marché et on trouve les matériaux pour construire une yourte, et en discutant avec un vendeur il comprend que l'on cherche une yourte complète, prix annoncé 1100000 T, c'est à dire 385€. C'est avantageux, par rapport à ce que l'on trouve sur internet 3600€.. On voit comment pouvoir loger sur le Baroudeur tout les pièces, et c'est compliqué... on décide d'abandonner le projet, pour ne pas être ennuyé aux frontières.. Nous ressortons de la ville avec beaucoup de difficultés tant il y a des véhicules, on avance mètre par mètre. On se dirige vers Terelj pour retrouver la nature et le calme.

Jour 45 - 28 juin 2018

Terelj, village dans la vallée touristique, où des camps de tourisme ont été établis depuis 1964, le coin évasion des citoyens d'Oulan-Bator, des yourtes à perte de vue.

Le plus difficile est de trouver l'endroit le plus calme et loin des touristes!

Un chemin à la sortie de Terelj va en direction de la montagne, une cabane qui vend de l'eau, nous faisons le plein,  à l'attaque de cette colline le Baroudeur ne fléchit, ni ne ralentit, son but atteindre le sommet, nous nous arrêtons avant le col car la piste a un fort dévers que le Baroudeur ne pourrait franchir.

Il fait frais a 1800m d'altidude, loin des chaleurs de la grande ville et une vue imprenable sur la vallée des yourtes !

Après un bon petit déjeuner, ballade en montagne, après nous redescendons et nous nous arrêtons vers un départ de pistes qui va vers des rochers en surplomb, magnifiques sculptures naturelles.

Nous redescendons dans la vallée et nous nous arrêtons dans un lieu tout indiqué pour le camping sauvage, ombre, petite rivière, plat..et malgré un peu de monde, nous nous installons.

Jour 46 - 29 juin 2018

Notre camping sauvage improvisé au bord de la rivière n'était pas très calme entre les chiens qui aboyaient et les voitures qui passaient d'un ballet incessant ... finalement on fait quelques vérifications d'usage sur le Baroudeur, on resserre quelques vis et on repart vers de nouvelles aventures ... Chinggis Khot est notre nouvelle destination... Mon copilote est excellent il me trouve des routes goudronnées alors qu'il y a une majorité de pistes dans ce pays (3000 Km de route goudronnée seulement )

Après une centaine de kilomètres nous arrivons à la fameuse et énorme statue de Gengis Khan sur son cheval, nous ne pouvons malheureusement l'approcher car un spectacle est en préparation. Comme nous n'avons pas obtenu d'invitations au spectacle nous repartons.

Sur notre route une petite ville Bayanuur, où nous faisons quelques courses alimentaires, 20h déjà il nous faut trouver un coin Dodo car la nuit tombe vite. A quelques kilomètres un chemin sur la gauche et quelques collines nous attirent, le chemin sablonneux, 500m après une place bien plane, pour poser le Baroudeur.

Jour 47 - 30 juin 2018

Ce matin nous avons choisi d'aller voir un lac de plaisance, une statue avec les sigles des clans gravés sur chaque cotés et le portrait de gengis khan, et une source minérale.

Beaucoup d'aigles sur notre parcours vers Avarga, pas très farouches, leurs nids aménagés sur des poteaux électriques,

sont parfois avec des oeufs.

Arrivés au lac, nous piquons une tête, malgré une eau trouble (on voyait pas ses pieds dans 10cm d'eau) de couleur marron, des gens sur la plage se badigeonnaient de boue, après quelques brasses, nous repartons de suite en direction de la statue avec l'aide de notre GPS Globe en y entrant les coordonées de notre livre sur la Mongolie édité par Lonely Planet ( Merci Gilou pour ce super cadeau très utile). Quelques kilomètres plus tard la statue est cachée par un camion qui porte une grande affiche sur ses deux cotés, intrigués pas d'innombrables fanions et tentes, nous penseons de suite a une fête... Du tir a l'arc, du casse brique avec un palet carré, lancé a l'aide du majeur à partir d'une rampe de lancement de 25cm environ, la cible des osselets à environ 3 m, tir à l'arbalète de palets carré sur osselets, et pour finir un lancé en l'air d'un bracelet et ramasser un maximum d'osselet sur la table avant que le bracelet ne retombe... tout ça sous forme de compétition!

Après avoir vu la statue nous nous dirigeons vers une source d'eau minérale. 10Km séparent les 2 lieux, un franchissement de ruisseau, histoire de rafraichir le Baroudeur, et nous voici entrain de picoler une eau minérale naturelle et pétillante, nous ne restons pas très longtemps car de petits moustiques nous dévorent!

Et hop en route pour trouver un coin Dodo

Jour 48 - 1er Juillet 2018

Ce matin nous avons la visite d'un écuyer motorisé muni d'une bouteille plastique vide dans laquelle il a mis quelques graviers, de sorte quand il secoue sa bouteille cela fait peur à ses vaches et elles avancent dans la bonne direction!

Nous partons pour 120 km de piste en direction de ... cap 20 de GPS Globe pour la navigation... Nalaikh pour les êtres normaux ... il parait qu'il y a des choses à voir !

Nous passons de 1200 m à 1800 m et vis versa assez régulièrement, certains dirons "c'est les montagnes Russes", on est bien en Mongolie pour ça, les dévers ne sont pas tristes par endroit, on passe du sable au rocher pour continuer sur de la terre battue ou de l'herbe pour éviter un trou ou un dévers trop important!

Plus ça devient technique, plus je prends plaisir à rouler sur une piste chaotique, pour moi un challenge, passer sur des obstacles sans casser, sans verser, parfois il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir le passage. C'est un vrai bonheur de conduire le Baroudeur.

Parfois il faut passer sur des ponts en bois, là mon palpitant bat à 1000 à l'heure, j'écoute le moindre craquement, je détache la ceinture prêt à bondir, et à la sortie un grand ouf de soulagement. Certains pont n'indique aucun poids maxi d'autres 7 tonnes ... Baroudeur fait 5,5T... on dira OK ... mais quand on regarde l'état du pont et que l'on voit des planches pourries, rafistolées  ça fait des sueurs froides dans le dos. Déjà plusieurs passages a gué, le Baroudeur aime, mais on va traverser sans savoir la profondeur car souvent l'eau est opaque et on ne voit pas le fond, la prudence étant de mise, on traverse doucement, suffisamment pour ne pas s'embourber et on utilise les blocages de différentiels si nécessaire.

En changeant plusieurs fois de pistes pour garder le cap, nous tombons sur un obstacle, une voie ferrée, là Baroudeur ne peut rien. Une voiture s'arrête près de nous et nous indique que l'on passe plus à droite. En effet nous le voyons disparaître sous la voie. Nous y allons, sauf que lui petite voiture, pas de problème mais nous avec 3.30m, il manque bien 1.30m. Plus à gauche, de l'autre côté, il y a un village, on se dirige donc en direction et on voit un passage à pied, mais rien pour les voitures, on demande à un homme qui sort de la maison et nous dit de continuer encore sur la gauche et oui enfin un petit passage avec un portail ouvert. On s'arrête un peu plus loin pour manger des buuz, sorte de gros raviolis de viande de mouton en forme de petits baluchons. C'est bon, on achète cela congelé dans des épiceries.

Après notre café, 2 jeunes garçons arrivent en vélo et le plus grand quand je lui dit que nous venons de France n'a pas trop l'air de comprendre comme d'autres mongols ,et donc nous avons pris l'habitude de montrer sur le camion et aussi on dit Paris, et tout de suite on voit leur beau sourire et il disent Pariss. Le plus grand demande pour voir l'intérieur, et comme d'autres aussi sont éberlués de tout ce que peut contenir le Baroudeur!!

Nous arrivons à notre cap, et déception le lieu est bien clôturé. Les stèles turques, qui datent du 8ème siècle avec des inscriptions de l'époque, ne reste pour nous que des pierres levées.. devant des grands panneaux explicatifs, restent pour nous ???? Il y a devant toutefois un alignement de pierres, qui font penser à des sites celtes.

Etonnamment, une belle route de 3 à 4km mène à ce site, grâce à des fonds turcs et de l'Unesco!!

Nous nous arrêtons en pleine nature, à 60km d'Oulan Bator.  

Jour  49 - 2 juillet 2018

Arrivés avec un peu d'avance à Oulan-Bator nous en profitons pour nous réapprovisionner.  A 14h00 nous sommes a l'Ambassade de la Fédération de Russie et là on nous informe que l'Ambassade est fermée, alors que nous avions rendez-vous pour récupérer nos passeports ! Après négociations avec un supérieur du gardien nous obtenons un nouveau rendez-vous pour le mardi 3 juillet matin (l'ambassade est normalement fermée pour les demandes de visa le mardi) . Au courant de l'après-midi en discutant avec nos amis sur whatsapp, nous comprenons pourquoi, la Russie à gagné contre l'Egypte, je suis bien content pour eux et je les félicite, n'empêche que je perds une journée pour réaliser mon parcours en Mongolie, les visas ne sont pas extensibles.

Du coup on est reparti dans la visite d'Oulan-Bator , un temple musée Choijin Lama nous intéresse, ce dernier est situé non loin de la place Gengis Khan, datant  de 1908 date d'achèvement des travaux. Il aurait sans doute été démoli, s'il n'avait été sauvé pour servir de musée en 1942. Ce musée est entouré d'immeubles modernes de tous les côtés ! D'innombrables statues, bouddhas  et autres pièces valent le détour.

Comme nous avons retrouvé notre place de parking au Beatles square nous avons dormi en plein centre-ville.

Jour 50 - 3 juillet 2018

Bruyant ... non, de la musique des Beatles pour nous bercer, et vers 5h les poubelles et les derniers fêtards qui rentrent chez eux. Comme de toute façon nous étions survoltés, ne sachant pas si les visas allaient nous être remis aujourd'hui, nous déjeunons rapidement et nous sommes à l'ouverture de l'ambassade, on nous invite à s'asseoir, au bout de 1/2 h, la personne qui nous a confirmé le rendez-vous pour aujourd'hui arrive, il part dans ses bureaux et revient 10 mn plus tard, nous invitant à le suivre au guichet, nos visas sont faits, quelques vérifications d'usage et nous repartons très vite ! Heureux...

Arrivé au Baroudeur, nous étudions la carte pour savoir la première destination à prendre, le GPS est programmé, Harhorin, une des anciennes capitales de la Mongolie. Nous arrêtons voir un site o ù il reste des ruines d'un temple dans un parc naturel, 45 minutes de marche pour atteindre les ruines, nous cherchons le chemin qui permet d'accéder, nous rencontrons 2 françaises accompagnées de leur guide, qui nous indique la direction à prendre. Nous les accompagnons jusqu'aux ruines.

Après cette visite forte instructive, il est 20h, il va falloir trouver un coin dodo. Au détour d'un bout de montagne, une crique avec quelques arbres nous attirent et ni une ni deux, le Baroudeur se pose dans son nid!

Jour 51 - 4 juillet 2018

La nuit a été réparatrice, pas un bruit de toute la nuit, au petit matin quelques oiseaux gazouillent et un seul et unique sifflement de marmotte des steppes. Nous savourons notre petit déjeuner avant de partir pour Harhorin.

Une centaine de kilomètres plus loin nous voyons deux cavaliers rassemblant un troupeau de Yacks, nous nous arrêtons pour voir ces magnifiques bêtes aux poils longs, ça galope comme un cheval(avec la queue en l'air), ça une queue en crin comme un cheval, ça a des cornes comme une vache et son poil est tellement long qu'il cache ses pattes.

Après Harhorin où nous sommes juste de passage, rien à voir à part un grand temple reconstruit après les destructions des russes, ne nous intéressent plus. Nous nous rendons à Tsetserleg, qui n'est pas très loin de Harhorin , un Bouddha en haut d'une colline, sous un énorme rocher, avec une belle vue sur la ville et la steppe environnante et un musée avec un temple à voir de l'extérieur!

Après cette visite nous repartons en direction Tariat, il parait qu'il y a un volcan et un lac à voir, mais l'heure avance et on a pas encore trouvé un coin dodo ... au détour d'une route il y a toujours un chemin accueillant qui nous ouvre la voie, au bout d'un kilomètre Baroudeur se pose devant un gros rocher, la colline étant à la portée de nos gambettes nous gravissons jusqu'au sommet cette butte de 200m de haut...

La  vue est merveilleuse de ce monticule, nous y trouvons du duvet d'aigle ainsi que quelques plumes, dans la pleine un ru court en zigzaguant dans cette verte prairie interminable, vite le temps se gâte, nous redescendons jusqu'au Baroudeur et nous découvrons une fleur de nos montagnes, l'édelweiss ! Nous faisons connaissance avec deux cavaliers qui ramènent leur chevaux au parc, le père et le fils de sept ans, nous discutons un moment et il me fit essayer sa monture ! Sa selle est superbe, travaillée avec des couleurs, voir la photo. L'enfant conduisait son cheval comme un cavalier expérimenté en galopant, malgré que son cheval était un cheval d'adulte. Le cheval du père était plus petit!!!

A peine rentrés, un orage éclate et une forte pluie d'orage s'abat sur nous, et il pleut encore une partie de la nuit.

Jour 52 - 5 juillet 2018

Le soleil pointe timidement son nez, un vent bien frais, et nous voila repartis voir un volcan et un lac. Nous payons un droit d'entrée dans le parc et nous nous arrêtons vers quelques chameaux et un homme qui les loue. Nous gravissons la pente du volcan pour arriver jusqu'au bord du cratère. Toute la roche est rouge, noire et avec des parois creusés et des mousses qui se développent. Nous faisons le tour  du cratère, la vue est belle, nous redescendons par des marches et nous profitons des vendeurs locaux pour manger du poisson frit, (j'ai cru que c'était du poulet, tant la chair était ferme) et des buuz...  

Après on continue la piste, très défoncée, par des torrents, on passe 2 gués et on arrive au bord du lac sous un orage avec une énorme pluie, la température est descendue à 10°... Autour du lac, une multitude de cairns de pierre de lave, on dirait une armée de petits soldats noirs...

Nous décidons de faire demi tour, pour ne pas nous retarder dans l'avancement vers l'ouest et profiter de l'Altaï.  Pas d'internet depuis plusieurs jours et nous poursuivons notre route, jusqu'à ce que le voyant du domino tourne au vert. Une ville est à 1 km, nous nous arrêtons au dessus de la route sur le tapis vert.

A peine arrêtés, une voiture tourne autours du camion, Jacques sort en chausson, et commence à lui expliquer notre périple, les performances du camion et il veut voir l'intérieur. Nous discutons avec un bloc et un crayon et des mimiques. Il a 52 ans, sa femme 45 et ont 4 enfants, dont 2 sont à Oulan Bator, un en informatique et l'autre enseignant, et les 2 plus jeunes ont 8 et 12 ans. Lui est éleveur de vaches ou yacks, ils font du lait, de la crème et de la viande, si nous avons bien compris.. Il se retire et nous dégustons nos lentilles, manchons de canard du Baron d'Assayac.

Bonne nuit.. 

Jour 53 - 6 juillet 2018

La nuit n'as pas été trop calme car plusieurs motos, camions et voitures sont passés non loin du Baroudeur.

Une fois les vérifications de routines faites, eau, gaz, huile, lavé le pare-brise, on regarde si on a fermé toutes les fenêtres, et hop direction Uliastay .

A Tosonchengel, nous voyons une personne poussant un petit chariot sur lequel est posé un gros bidon, et à l'angle de la rue nous apercevons la cabane à flotte, nous en profitons pour faire le plein d'eau.

Les  cabanes à eau sont des lieux très populaires, les gens se rencontrent et discutent pendant le remplissage de leur bidons ou jerricans.

Nous traçons la route, la piste nous réserve de beaux paysages surtout avec un ciel très changeant alternant soleil et  nuages très sombres, et nous nous arrêtons à un col à 2580m d'altitude, il fait frais 13°.

Le coucher de soleil est superbe sur les montagnes.

Jour 54 - 7 juillet 2018

Super balade sur la piste...Arrivée à Altaï en fin d'après midi.

Un joli panorama en haut d'une colline, où un monument a été érigé à Bouddha. En dessous, un petit temple sans intérêt, on en fait le tour, quand un jeune nous propose de visiter le temple. Les sculptures sont toujours aussi effrayantes. Comment une religion peut montrer tant de monstruosités. 

Nous avons fait de nouvelles connaissances à Altai, nous étions garés non loin de  l'aéroport sur une bute en espérant avoir un bon débit pour internet hélas nous n'avons pas pu publier toutes les photos car une photo de 120 ko a mis 10 minutes... ben on va attendre un débit meilleur.

Un gars en moto avec son fils s'arrêtent pour regarder le Baroudeur, on commence à discuter d'où on vient et où l'on va qu'une voiture s'arrête juste à coté de nous. Un homme et une femme en descendent, les mimiques, les gestes, et les mongoliens font autant d'efforts que nous pour se faire comprendre, nous étions juste entrain de commencer l'apéro. Le gars avec la moto et son fils sont partis, quand le couple a sorti de la voiture une bouteille de vodka et de la bière, mais la voiture n'était pas vide, il y avait la SAM et un autre jeune homme, qui n'ont pas hésité à se joindre à nous.

Vodka, Bière et un vin aromatisé... ont coulé à flot et l'heure pour le couple était arrivé pour aller s'occuper de leurs 4 enfants!

Jour 55 - 8 juillet 2018

Ce matin l'aspirine était de rigueur, le mal aux cheveux sévissait !

Direction Altaï city le centre, pour chercher des sous, le seul établissement fermé le dimanche...

En route pour Khovd, 437Km de piste sont prévus, mais à la sortie du district une route flambant neuve, le marquage n'était pas encore fait. De temps en temps, il fallait descendre de la route pour reprendre un bout de piste, surtout quand un pont était effondré. A quelques kilomètres avant Khovd, une réserve naturelle khar us nuur nous attire, un lac très important où nichent des oiseaux migrateurs. Une plateforme sur une tour métallique permet d'observer, le vent étant très fort peu d'oiseau étaient au rendez vous. Le soir du Baroudeur ont a pu voir des grues demoiselles et un grand nombre de cormorans, beaucoup  de canards et un oiseau qui faisait des piqués dans l'eau!

Un coucher de soleil sur le lac nous laissait rêveur...

Jour 56 - 9 juillet 2018

Ce matin, les hirondelles ainsi que l'alouette des steppes virevoltaient autour du Baroudeur car d'innombrables petits insectes se sont collés sur le pare brise.

Nous n'avons pas trainé près du Lac car les moustiques étaient très affamés !

Nous arrivons à Khovd, nous changeons l'argent à la banque, une pancarte 4x3m nous indique que le Naadam à lieu dans cette ville du 10 au 11 juillet , un monsieur bien sympa, nous a donné les infos de l'endroit où se déroulaient les épreuves.

Avant le repas nous sommes allés voir le stade où les épreuves devaient avoir lieu le 10 juillet,

Nous sommes allés casser la croute dans un restaurant où nous avons mangé une soupe pour l'un buuz au boeuf  et l'autre buuz au mouton! Dans ce restaurant nous avons essayé de nous connecter à internet, du 4G mais aucun débit, à nouveau une tentative, mais cette fois sur la page de Google, 12 minutes pour afficher la page d'accueil de Google...

Déçus et comme nous ne voulions attendre le lendemain nous repartons en direction de Erdenbuuren.

Arrivée à Erdenbuuren, un village désert, une seule grande rue cimentée où chaque lampadaire a son panneau photovoltaïque, nous le traversons et nous nous dirigeons vers Bayangol, quelques maisons en bois et en brique, complètement désertique, Naadam oblige, nous nous arrêtons en pleine montagne dans un endroit peuplé de mosquitos. Un motard est passé le soir sans s'arrêter.

jour 57 - 10 juillet 2018

Un jour nouveau, nous prenons notre petit déjeuner, quand un motard vêtu de son deel gris argenté avec des motifs couleur or, s'arrête, présentations, d'où on vient et où on va, et hop il repart, nous rangeons nos affaires et nous décidons de suivre une piste, indiquée par une carte du GPS Globe, qui passe entre 2 massifs montagneux.

Nous traversons des rus, des mares, roulons sur un vert tapis d'herbe, nous passons devant plusieurs enclos fait de simples branches plantées dans le sol et s'élevant à plusieurs mètres, à coté de ces enclos souvent une petite maison en bois ou pierres. La fonte des neiges avaient parfois effacé la piste et nous nous faisons quelques allers retours pour retrouver notre chemin.

Nous apercevons le Khod river, un torrent d'une dizaine de mètres de large avec un gros débit, nous le longeons et à un moment quand au détour d'un virage, une petite partie très verte, le Baroudeur s'affaisse du coté droit. Marche arrière, le Baroudeur ne veut pas, marche avant rien de mieux. On pense mettre les plaques de dés-embourbement, à l'avant. A l'arrière le coffre touchait le sol, je fais un pas en arrière et j'étais dans la boue jusqu'au genoux, je sors le cric me disant je vais soulever pour combler le trou, au lieu de soulever le cric s'enfonçait, j'ai dégagé la roue avant et arrière en comblant les tranchées creusées et nouvel essai, et plus j'essaye, plus il penchait.  Nous décidons d'aller chercher de l'aide pour nous sortir de cette galère. Nous avons bien fermé le Baroudeur, et avec de l'eau et des fruits secs, des photos de la situation pour expliquer, nous partons en direction de nulle part, se disant on va appeler le 112 pour nous sortir de ce pétrin. Hélas pas de réseau, on marche sans rien se dire, perdu chacun dans ses pensées, les heures passent et toujours pas une âme qui vive sur notre parcours. Au bout de 6 heures de marche, nous arrivons à Erdenbuuren, nous avions repéré une bâtisse blanche au loin et à coté un mur rouge en cour de route. Après 25km de marche, nous rencontrons des gens entrain de décharger leur camionnette, nous leur demandons s'ils ont un tracteur pour nous tirer d'affaire, il veut venir nous aider avec sa camionnette, nous le remercions et nous repartons vers le centre ville. Une voiture vient, Mano va vers la voiture pour l'arrêter. Nous expliquons avec les photos notre problème et le monsieur qui se prénomme Chagna, prend les opérations en main. Il va voir un de ses voisins qui possède un tracteur, et lui explique la situation, il veut bien, mais il faut lui payer 30 l de gasoil, Mano lui propose  50l, on paie donc 115 000 Tugriks (c'est à dire 43€) et une demi-heure plus tard Chagna, l'agriculteur et moi étions en route vers le Baroudeur. Il nous a fallu pas moins d'une heure pour arriver sur place, l'agriculteur met son tracteur en position, après vérification de la possibilité de sortie du véhicule, plusieurs tentatives ont été nécessaire mais au bout de 30 minutes le Baroudeur était sorti d'affaire... un grand OUF de soulagement. Nous entamons le retour vers Erdenbuuren, l'agriculteur, Chagna et moi, la nuit était tombée. Pendant ce temps, Mano m'attendait à Erdenbuuren chez notre intermédiaire en compagnie de sa femme et ses 2 enfants. Nous attendions l'agriculteur car en tracteur, il n'avançait pas vite, une fois passé les endroits difficiles en tracteur, Chagna et moi sommes repartis à la lueur des phares du Baroudeur, pas facile de repérer la piste, les trous, éviter les mares de boue, la nuit. Nous sommes arrivés à destination à 23h30 ! Les yeux de Mano pétillaient de joie, nous étions fou de bonheur de pouvoir repartir. Trop fatigués de cette journée pleine d'émotions fortes, Chagna nous proposait de dormir chez eux dans leur cour dans le Baroudeur.

jour 58 - 11 juillet 2018

Ce matin nous étions entrain de prendre notre petit déjeuner quand les enfants  de Chagna sont arrivés, suivis de leur Maman et de leurs voisins. Ils nous annoncent leur programme pour la journée, Khovd pour voir les aigles de chasse.

Nous faisons nos adieux en échangeant nos n° de téléphone, photos et cadeaux de remerciements.

En route pour Olgiy, par la piste, à peine sortie de Erdenbuuren, une mare entourée d'herbe très luxuriante... nous avons fait un grand détour, nous avons déjà donné ...

Après quelques km en navigant de piste en piste, nous récupérons la route toute neuve direction Olgiy sur l'A0306 et le GPS m'affiche dans 142km prenez à gauche. Sincèrement je préfère la piste qui zigzague plutôt que 140km en quasi ligne droite, c'est certes plus silencieux, mais nous adorons les crins crins du Baroudeur sur piste!

Une petite faim se fait ressentir, quelques yourtes une maison bois en construction et un petit ruisseau. Nous cassons la croute et nous étions au café, quand une voiture s'arrête, nous discutons , le monsieur se débrouille un peu en anglais et nous invite à sa yourte. Quand nous arrivons à la yourte, une jeune fille nous accueille, nous faisons les présentations et Madame est professeur des écoles d'anglais, leur fille à 10 ans. La discussion est un peu plus facile que d'habitude. Une grosse gamelle mijote sur le poêle sur un support adapté. Elle nous invite à manger... On ne peut refuser; 2ème repas.... Un couple voisin de yourte se joint à nous. Elle prépare un plat de présentation enlève le couvercle, une tête de mouton, de la saucisse faite maison avec les boyaux du mouton, une pâte qu'elle avait mise sur la viande pour une cuisson vapeur, des potatoes, avec une sauce relevée à l'ail et aux épices.

Chose  indispensable avoir des outils propres pour manger... car on mange avec les mains!

Nous picorons histoire de faire plaisir à la maitresse de maison, le maître de maison dépiaute  les morceaux de viandes pour que l'on puisse manger sans couteau. A la fin du repas, on partage dans un même bol la sacro sainte vodka.

Nous les remercions de leur invitation et échangeons quelques cadeaux et reprenons la piste, après avoir fait visiter naturellement le Baroudeur.

2 heures et demie plus tard nous avons en vue la ville d'Olgiy et nous décidons de nous arrêter loin de la piste et des routes qui repartent de la ville. Ce soir nous n'avons pas mangé car 2 repas à midi c'est trop!

jour 59 - 12 juillet 2018

Nous allons à Olgiy et pour renflouer le frigo, le voyage c'est bien mais il faut manger avec modération.

Nous cherchons le marché, le peu de passants ne nous facilite pas la tâche, Naadam oblige . N'ayant pas trouvé nous avons fait plusieurs supermarket pour trouver des légumes et des fruits. Denrées rares en Mongolie.

Nous nous arrêtons à l'ombre devant un immeuble, une tentative de connection à internet s'impose, du 4G et 4 barrettes de signal... Mais toujours aussi lent, c'est frustrant de ne pas pouvoir se connecter à internet! Seul whatsapp fonctionne et seulement à 2 à l'heure!

Nous repartons direction Tsanganuur.

En arrivant vers Tsanganuur , des jeunes en moto nous interpellent, road closed, road closed... et nous invitent à les suivre... puis s'arrêtent à nouveau pour nous dire camping night ... nous refusons leur invitation et continuons notre piste en direction de la frontière. Un chemin partant dans la montagne nous intéresse, nous prenons la direction, quelques yourtes sur notre passage, un emplacement bien plat et nous posons le Baroudeur.  A peine le moteur coupé, des très très jeunes en moto (10-12 ans) viennent nous proposer leurs services, un adulte en moto curieux et un gars en Uaz, une jeep mongole. Ce dernier nous invite gentiment d'aller ailleurs, car trop près de la frontière ! Nous essayons de discuter mais la décision est irrévocable. Nous repartons direction Tsanganuur, nous passons ce village et un peu avant nous nous posons entre plaine et montagne au milieu de rien ...

jour 60 - 13 juillet 2018

Journée de repos, lessive, bricolage, resserrage de vis, etc...

Nos visas pour la Russie commencent le 14 juillet, quand celui de la Mongolie s'arrête.

La matinée commence bien, visite d'une jeune fille de 15 ans et son frère de 6 ans, tous deux sur un cheval. La fille intéressée par le Baroudeur, pour voir son intérieur, le garçon plus timide préférait tenir leur monture. Ils guidaient leur troupeau de moutons boire au lac. Nous discutons un moment, prenons des photos, nous leur offrons quelques stylos et cartes, puis ils repartent rejoindre leur troupeau.

Un gars moderne enfourchant sa brêle avec un chapeau de cow boy sur sa tête, un blouson cuir, une montre en or, et des chaussures de ville, il passait sur la route en dessous à 100m, a vu le Baroudeur et a fait le détour, la discussion est plus difficile, pas d'anglais et les gestes incompréhensibles, il regarde nos photos, nous lui offrons un verre d'eau, il boit son verre et repart en nous saluant.

Nous continuons nos menus travaux, un autre motard en treillis et une casquette US vissée sur la tête, (les casques sont très très rares en Mongolie) intrigué par le Baroudeur. Il a aussi voulu visiter le mobile home, il habite un village non loin de Tsanganuur .

L'heure du repas est arrivé, et nous voyons la fille et son frère sur leur monture revenant vers nous, nous partageons le repas avec eux, le garçon n'a pas souhaité manger notre nourriture, une salade composée avec du thon, la fille a fini son assiette, le garçon a préféré les petits gâteaux au chocolat, le temps commençait par se gâter et les moutons du troupeau avaient pris le chemin du retour, nos 2 jeunes se remirent en selle sur leur cheval qui était attaché pendant ce temps au pare buffle du Baroudeur. nous les avons suivis du regard, heureux de voir des enfants qui adorent leur vie simple et rustique.

Le vent soufflait de plus en plus fort, nous décidons tout de même, de faire une petite ballade. Nous grimpons au sommet de la montagne qui est proche de nous, pour voir les alentours . A peine arrivés à la cime, le temps virait au vinaigre, un orage sur les montagnes en face de nous, à vol d'oiseau 5km environ, nous voulions faire un petit bout de crête mais nous avons changé d'avis et nous sommes descendus rapidement, à mi-course la pluie, nous avons couru jusqu'au Baroudeur  et sommes arrivés un peu trempés.

Repas puis dodo car demain il faut se lever tôt pour atteindre le poste de frontière.

jour 61 - samedi 14 juillet 2018

Il a plu toute la nuit et ce matin il pleut toujours.

Nous prenons notre petit déjeuner et nous partons en direction du poste de frontière Mongole.

Après une trentaine de kilomètres nous voici devant ce poste de frontière, fermé, c'est normal il est 8h30, un gars nous interpelle et nous fait revenir sur nos pas pour nous faire payer 6000 togrok(Tugriks), la taxe Mongole, nous lui demandons à quelle heure le poste ouvre, il nous répond par signe 9h00. Nous sommes posté devant la barrière et sommes déçus du peu d'activité. 30 minutes plus tard nous interpellons un militaire qui nous dit en un parfait anglais que le poste est fermé jusqu'à lundi. Nous lui expliquons que nos visas expirent ce jour, il nous répond que ce n'est pas grave, c'est férié pendant le Naadam, ils font exception!

Nous étions furax, non seulement il pleut des cordes et  que faire? Pour visiter, il faudrait rebrousser chemin sur 70km puis revenir, du coup nous revenons avant le village frontière et nous nous posons dans la verte nature , 2 jours à attendre, c'est pas la mère a boire !!!

Apéro, sieste, jeux, lecture, vidéos, préparation de cet article (pas d'internet),  etc..., sont nos occupations du moment.

jour 62 - dimanche 15 juillet 2018

Super, la pluie s'est arrêtée. Oups plus d'eau pour faire la vaisselle...

Nous allons au village, pour chercher de l'eau, nous apercevons un gars poussant une remorque faite maison.

Nous suivons ce gars et il nous mène à un tuyau d'eau à ras la terre presque, mais qui sort d'un puits. Nous retournons au Baroudeur pour prendre les jerricans afin de pouvoir remplir notre réserve d'eau, impossible d'accéder au puits en Baroudeur. Deux voyages de 30 litres étaient suffisants, nous faisons un troisième voyage pour en avoir un peu en réserve.

Leur de notre reconnaissance pour chercher de l'eau, nous avons vu 3 voitures arrêtées près de la barrière des taxes mongoles ... commençant une file, nous prenons place derrière. Nous sommes allés boire un expresso dans une baraque à côté de la piste et on nous propose de changer des Euros contre des Roubles... 3000 Roubles pour 100 € ! nous lui disons à l'homme d'un certain âge, que ce n'est pas intéressant, il descend à 85€ pour 3000Rbl, ( le cours est à 1€ = 75,25Rbl) nous lui faisons une proposition à 42€ les 3000Rbl, ce qui fait 1€ = 70Rbl, il n'est pas d'accord, il reprend son argent pas bien content de ne pas avoir fait affaire!!!

Après avoir savouré un véritable expresso, nous nous dirigeons vers le Baroudeur. D'autres véhicules se sont garés derrière notre camion, des Russes, des Suisses, un Allemand, des Kazakhs et bien sûr des Mongoles, même qu'ils étaient venus en nombre. D'heure en heure la file de voitures s'allongeait, il n'était plus question de changer de place pour aller dormir ailleurs. Nous avons fait connaissance avec les Russes, les Suisses, et l'Allemand, les autres n'essayaient pas de se faire comprendre ou n'avait pas envie de discuter.

Après avoir pris le thé Russe sous une yourte Kazakh ensemble( l'allemand, nous et les russes) nous sommes allés nous coucher de bonne heure, car il fallait défendre sa place le lendemain.

jour 63 - lundi 16 juillet 2018

Toute la nuit, les chiens du village ont aboyé. Le réveil du téléphone nous a joué un tour, nous sommes entre 2 méridiens ce qui fait que l'heure s'est avancée dans la nuit et il sonna à 6h comme les locaux nous avaient indiqué...mais il n'était que 5h !!!

Vers 7h les premiers moteurs commençait à ronfler (ouverture frontière 9h00). Militaires, Policiers, Douaniers se mirent en place, un pointage de l'ordre d'arrivée des véhicules a été fait. La Taxe Mongole de 10000 Tugrik encaissée.

A 9h00 les barrières s'ouvrent, tout le personnel du poste de frontière n'est pas encore en place, et c'est la cohue, tout le monde se précipite, histoire de passer devant l'autre... une femme, très virulente, a vite remis de l'ordre et tout le monde est ressorti de l'enceinte, en faisant reculer toute la file de voitures. L'ordre d'arrivée a été utilisé pour l'entrée et la gestion des usagers... mais voilà, nos visas étaient périmés de la veille et à la présentation au contrôle ,ils furent rejetés...nous avons dû patienter jusqu'à l'arrivée d'une responsable de l'immigration, qui a fait 100km pour venir au travail ! Elle est jeune et souriante, les papiers sont vite remplis et on nous demande 2 $ pour valider nos visas complémentaires, nous sommes étonnés du peu..., la banque qui doit encaisser la transaction sur place est en panne de réseau et du coup nous n'avons pas eu à payer. Représentation des visas au douanier qui me dit : "il manque le papier blanc"... je retourne à un autre guichet me faire refaire ce papier blanc... Enfin, aucune fouille du Baroudeur n'a été faite. Un agent nous fit signe de nous diriger vers la sortie, devant la barrière une femme vérifie les papiers que nous lui donnons dont ces 2 papiers blancs... mais il ne fallait qu'un papier, la responsable nous invite à partir... nous ne nous sommes pas fait prier ! Passage en douane selon les locaux maxi 1h pour nous 3h !!!

Etape suivante, après 20km, le poste de frontière Russe à Tashanta, 10 minutes d'attente devant la barrière puis paperasserie ,vérification des visas, passagers, la fouille du Baroudeur qui fut vite fait et pour finir la déclaration du véhicule, les questions étaient posées en Anglais par une Kazakh Russe... je faisais répéter trois fois les questions tellement elles étaient incompréhensibles, quand une autre personne a pris le relais, en 3 secondes ce fut réglé. A peine s'il ne voulait pas savoir la couleur du filtre à air du Baroudeur !

Ouf, nous voilà sorti de ce poste frontière Russe, juste une heure, mais une heure intense!

En route pour Barnaul ... quelques dizaines de kilomètres s'écoulent et nous trouvons une jolie bute où le Baroudeur a envie de grimper...pour faire un Dodo.

jour 64 - mardi 17 juillet 2018

Il pleut dommage nous ne verrons pas les sommets de plus de 4000m avec neige et glaciers.

Après une bonne nuit, nous repartons vers une magnifique vallée qui va nous mener a Barnaul.

Nous longeons un torrent qui petit a petit devient de plus en plus large et important en débit jusqu'a devenir un fleuve. Cette vallée est bien exploitée au niveau touristique, activité rafting, campings, parcs naturels.

Au détour de ce fleuve dans cette belle vallée de l'Altai Russe des monuments, des sculptures sur bois et pierres, attirent notre attention. Des personnes viennent nous féliciter pour la réussite de la finale du mondial du foot. En fin de journée nous nous arrêtons dans un village pour chercher des roubles une carte sim MTS et les courses, boutique MTS nada...

On s'arrête tard au bord de la rivière en forêt, il fait beau et nous faisons un petit feu de bois sur la plage en galets.

Je vous laisse découvrir en images!

jour 65 - mercredi 18 juillet 2018

Sur notre route une boutique MTS, enfin 12Go 430 roubles (6 € environ).

Direction Barnaul Novosibirsk, on retrouve le plat les lignes droites les mares et les moustiques.

Il est tard, tant pis on ne sortira pas les moustiques rodent et pas d'internet.

jour 66 - jeudi 19 juillet 2018

Départ pour Omsk, à midi plus de gaz, on en cherche dans les stations service de gaz, mais ils n'ont pas l'embout adéquat pour notre bouteille. On mange sans sortir, les zombis sont toujours là!

Kilomètre après kilomètre le baroudeur nous emmène de ville en ville, de village en village pour nous faire découvrir des choses et autres comme par exemple la gare d'Omsk ou s'arrête le transsibérien et il faut ne pas louper l'heure car ce n'est pas l'heure locale qui est affichée mais celle de Moscou point de départ du transsibérien (décalage de 4h).

On se promène dans Omsk, on entre dans un Beerhouse, il y a au moins 15 à 20 tireuses à bière, un étal de charcuterie fumée, poisson fumé, et autres petites choses à grignoter pour l'apéro, nous choisissons 1 litre de rousse, comme la couleur des cheveux de la vendeuse, elle nous dit "caramel" ?

On trouve un coin dans les champs à la lisière d'une forêt très calme.

jour 67 - vendredi 20 juillet 2018

On part pour Ishm pour contourner le Kazakhstan et l'on redescend vers Kurgan et Tcheliabinsk.

A midi nous mangeons au même restaurant du parking ou nous avions dormi à l'aller.

Il a beaucoup plu toute la journée (17°)

Un peu avant Kougan nous trouvons un petit chemin entre 2 marécages qui nous mène à un pré avec un bosquet de bouleaux derrière lequel nous trouvons abri du vent et des bruits de la route... bonne nuit à demain!

jour 68 - samedi 21 juillet 2018

Et hop on repart en direction de Kurgan pour rattraper la M5 qui va direction Ufa...

Quelques heures plus tard une petite faim tire la sonnette d'alarme, une cantine, un resto routier, on prends ce qui se profile à l'horizon ... au menu une soupe au mouton et schashlik au cochon pour Mano, salade tomate, concombre, oignons et schashlik poulet pour jack, le tout avec 2 thés.. 650 roubles (9,20€)

La route des camions, tu doubles un camion et tu te retrouves derrière un camion donc tu fais le camion... Encore des travaux avec des feux qui provoquent des attentes jusqu'à 20 minutes

Au détour d'un virage des étals de souvenirs, accessoires voitures, et alambics !

Notre idée, faire de l'huile essentielle de lavande... du coup on a acheté un alambic (d'après le vendeur, alambic pour la vodka) .

Comme ça fait plusieurs jours qu'on a plus de gaz, pas moyen de faire remplir notre bouteille( ils n'ont jamais le bon embout) après une dizaine de lieu de remplissage de bouteille nous avons abandonné... nous avons acheté un petit réchaud avec quelques cartouches de recharge. Chouette demain matin on aura a nouveau du thé chaud !

Surtout que nous sommes dans l'Oural, et même qu'il fait beau mais pas chaud. Mano fait une promenade et découvre une multitude de fleurs: lupins, œillets de poète etc...

jour 69 - dimanche 22 juillet 2018

Il fait 14° ce matin, on roule sans s'arrêter, pour atteindre Samara vers 19h. On a encore perdu 1 heure et nous sommes à 2h de décalage de la France.

On fait les courses, toutes les grandes enseignes sont présentes ( Ikéa, Castorama, Auchan...). Nous visitons le centre historique, des vieilles maisons en bois qui côtoient les grands immeubles récents plutôt jolis, musée des beaux arts avec ses sculptures actuelles. La Volga entoure la ville et pour en sortir on revient sur nos pas pour contourner les méandres du fleuve. Le coin dodo sera un parking à camions, à minuit trop fatigué !

Samara tout le monde connait la fameuse LADA du même nom on en croise beaucoup dans la ville de Samara fief de fabrication de cette voiture qui a été commercialisée en France comme la LADA Niva 4x4.

jour 70 - lundi 23 juillet 2018

Il ne fait pas beau, et pas chaud 13° à 228m d'altitude.

Nous n'avons pas bien dormi, les bruits, des camions qui partent, les frigos des camions, cela sent le gasoil et les urines... il aurait mieux valu dormir en ville.

Après avoir bien roulé, on s'arrête dans les champs de blé, tournesol. La terre est vraiment très noire, une sorte de tourbe. La nuit il pleut.

On passe les 20000 km!

jour 71 - mardi 24 juillet 2018

Changement de programme, on passera la frontière Ukrainienne plus au nord, vers kharkiv.

Ce matin il pleut encore, nous partons a reculons (nous n'avions pas fait demi-tour la veille) et au bout d'une cinquantaine de mètres je m'engage sur l'herbe sans voir le creux, l'arrière du Baroudeur s'enfonce. Après plusieurs tentatives il faut pelleter, ça colle. Dégagement des roues, on met les plaques et nouvel essai...les pneus n'arrivent pas à s'accrocher aux plaques, on sort le cric pour soulever afin de pouvoir glisser les plaques sous les pneus. 2 ème essai, après un balancement le Baroudeur s'extirpe de  la tourbe grâce aux plaques, bel achat très utile. Il nous a fallu 2 heures. Nettoyage et rangement du matériel, on repart mais le Baroudeur avance en crabe (blocage de différentiel activé), malgré tout on arrive jusqu'à la route. On s'arrête à 60km  de la frontière et on boit l'apéro à la vodka mongole Chinggis pour fêter notre dernier jour en Russie.

Jour 72 - mercredi 25 juillet 2018

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Jour 73 - jeudi 26 juillet 2018

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Jour 74 - vendredi 27 juillet 2018

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Jour 75 -  samedi 28 juillet 2018

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Jour 76 - dimanche 29 juillet 2018

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Jour 77 - lundi 30 juillet 2018

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Jour 78 - mardi 31 juillet 2018

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