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Amérique Latine 2022-2023

22 novembre 2022 - Le départ pour l'Amérique Latine.

13 h 30, heure à laquelle nous nous présentons à l'enregistrement, l'agent nous pose ses questions habituelles et oups, il manque des papiers, passeport ok, billets ok, certificat covid ok, derniers vaccins covid… ça n'était pas sur la liste des choses à faire. Branlebas de combat, se connecter au Sidep, les mots de passe sont à la maison, on oublie, la dame nous dit que l'on peut aussi les avoirs par améli.fr,

on ne se promène pas avec notre carnet de mot de passe, et par chance, nous avons une bonne mémoire, ce qui nous a permis de trouver ce que l'agent de l'aéroport nous demandait.

Le contrôle d'identité, la douane, et le grand déballage des accessoires, GPS, Tablette, Ordinateur, les batteries, le SSD, l'appareil photo, et les fils de raccordement, tout est OK, 10 minutes de déballage et la même chose pour remballer, c'était sportif, parce qu'à Sao Paulo, nous avons refait la même chose, on ne sait jamais un petit moineau nous aurait glissé un objet illicite dans nos affaires en plein vol. Le premier avion, un Airbus A320 jusqu'à Francfort, un Boeing 777 jusqu'à Sao Paulo qui est parti avec plus d'une heure de retard (une vérification d'un moteur). Il a pu rattraper le retard en vol avec des pointes de vitesse à 950 km/h a plus de 10.000 mètres d'altitude

23 novembre 2022 - Les Savoyards débarquent.

10 h 00 heure locale, 14 h pour la France, heure d'atterrissage,

les 12 h de vol étaient un peu tape cul, il y avait pas mal de turbulence et dans le Boeing, les sièges étaient serrés et peu confortables, dormir ben entre un bébé qui pleurait et les hôtesses qui passaient toutes les 30 minutes pour voir si tout allait bien ou avec une bouteille d'eau pour nous servir à boire, difficile de fermer un œil. À l'arrivée à Montevideo, nous étions bien fatigués des 2 h de vol de Sao Paulo jusqu'à notre destination. Les contrôles robotisés au maximum, avec un enregistrement de notre face pour les caméras de reconnaissance faciale, fini les voyages incognito.

Les bagages, j'ai demandé s'il fallait déballer tous les accessoires, le contrôleur m'a fait un geste simple de poser toutes mes affaires et ma ceinture sur le tapis, tout est ressorti de l'autre côté du tapis avec un voyant vert qui disait l'OK final. À la sortie, nous étions tristes, car aucun groupies nous attendait ! Direction change, afin d'avoir quelques Pesos en poche, parce que selon leur humeur, il faut payer en US Dollars ou en Pesos. Nous allons à l'arrêt de bus et là, nous arrêtons tous les bus pour savoir lequel va au centre de Montevideo. Le quatrième Bus fut le bon, il nous emmène au centre-ville.

Nous avons trouvé rapidement une carte SIM, puis nous sommes allés manger dans un resto rapide, en discutant avec le serveur, nous avons trouvé un hôtel. Le soir, nous avons été repérer le port, manger un bout et faire un gros dodo, fatigués du voyage et du décalage horaire.

 

 

24 novembre 2022 - La journée administrative

 

La nuit a été réparatrice, les marmottes ont eu du mal à se lever

que nous étions déjà en train de préparer les différentes choses à faire dans la journée, il était 6 h 30 que les premiers articles avec les photos sont arrivés sur le site, petit déjeuner vers 8 h 30.

Inscription au service de migration, passage aux douanes pour avoir les informations pour récupérer le Baroudeur, Assurance, Transitaire de Grimaldi Lines, et nous venons d'apprendre, à notre grande déception, que le Baroudeur ne sera disponible qu'à partir de lundi 28 novembre.

 

25 novembre 2022 - Suite des tâches Administratives.

 

Nous avons été payer le droit de sortie du port pour le Baroudeur, la modique somme de 816 Dollars, il faudra retourner au bureau de KMA lundi 28, pour qu'ils puissent nous donner le n° du Stock où est garé le Baroudeur. Avant tout cela, nous devrons passer aux douanes, leur amener tous les papiers que nous avons glanés à droite et à gauche... en France, les tâches administratives sont compliquées, mais ici, ce n'est pas mieux.

Après tout ça, mode ballade enclenché, prise de photos du port par l'extérieur, visite de la halle du mercato, emplettes dans une boutique d'artisans réunis, casse-croute au restaurant El Navegante (Je recommande si vous passez par là), Musée Pré-Colombien (Pas d'intérêt), Cathédrale Métropolitaine de Montevideo, un petit tour sur la brocante dans la rue en direction de l'hôtel

26 novembre 2022 - Balade, balade, balade…

 

Vu que nous devons attendre lundi, pour récupérer le Baroudeur, nous sommes conscients que l'occupation des neurones est un élément clé pour bannir l'ennui, ce qui nous pousse à découvrir des nouveaux horizons.

Nous allons profiter pour visiter le Parque Rodo, éloigné de 3 km et après la Punta Carretas. Toutes les rues dans le centre sont au carré, c'est assez facile de se diriger. Nous passons devant un grand édifice en brique rouge avec un gardien au parking, avec 2 ascenseurs extérieurs. On s'approche de la porte où il y a encore un gardien et on demande si on peut prendre l'ascenseur. Pas de problème, on monte 22 étages et il y a une terrasse panoramique. C'est superbe, café et une vue tout autours à 360°. Et pendant que nous prenons un petit café, un jeune annonce qu'il va commencer un cours de tango. Des gens de tous âges se mettent à danser après avoir changé de chaussures pour certains. Après une 1ère danse, lui et sa partenaire expliquent quelques pas. Re danse et nouvelles petites explications... Très sympa, le nombre de danseurs augmente.

Nous continuons notre balade en regardant les façades, les arbres, nous arrivons dans une rue très ombragée de platanes où il y a un énorme marché. Il y a un légume que nous ne connaissons pas le "zapallito". Après ce tour dans cette partie de marché essentiellement alimentaire, nous nous dirigeons vers l'immense parc bien vert avec des arbres gigantesques, un joli point d'eau vert et la plage, une petite faim se fait ressentir, une halte chez Lisa, un resto discothèque au bord de la route qui longe la plage, où nous prenons 2 salades. Le mercure monte, les thermomètres annoncent 31°C, nous poursuivons en direction de la punta, en longeant la côte, des oiseaux verts ressemblants à des grosses perruches se désaltèrent au bord de l'eau, un peu plus loin des ibis (échassier) sont à l'affut de sa proie, et nous trouvons aussi un gigantesque amalgame d'aloé.

Nous faisons demi-tour, et vamos a la playa. Mano a été nager dans cette eau à mon gout trop froide pour me tremper, j'ai quand même mis mes pieds dans l'eau jusqu'aux genoux.

Pour le retour, nous changeons d'itinéraire pour découvrir d'autres pâtés de maisons ou immeubles (quand nous demandons notre route à des passants, ils nous indiquent souvent par nombre de pâtés avant de prendre une autre direction).

Nous remontons au 22ᵉ étage pour le plaisir, au loin, nous apercevons le Grande Amburgo entrer au port de Montevideo !

Arrivés à l'hôtel, une bonne douche de dessalage et hop au casse-croûte, une bonne platée de riz avec de la viande et des petits légumes

dans un restaurant typiquement uruguayen (la cantine).

 

27 novembre 2022 - Visite du parc botanique.

 

Pour commencer, nous allons au port, on ne sait jamais, on pourrait voir le baroudeur, mais voila les containers nous empêchent toute vue sur le port.

Nous sommes partis un peu plus tard que d'habitude, et nous prenons la direction ouest, il fait déjà chaud, nous passons devant l'ancienne gare ferroviaire qui est un joli bâtiment bien barricadé par des grillages, gardé par un vigile pour éviter les squats. La route est longue sous le cagnard, une faim s'est fait ressentir, nous longeons des usines abandonnées, parfois délabrées sur 2 à 3 km, et nous retrouvons à la suite de ces usines un quartier résidentiel avec des platanes qui bordent la route, la chaleur disparait sous les arbres, car un petit vent circule, du vrai bonheur, la cocotte minute commençait à bouillir.

Nous continuons tranquillement en direction du jardin botanique, nous apercevons quelques oiseaux communs d'Amérique latine qui viennent picorer à un mètre de nous et émettent un joli chant tout en se trémoussant. Au coin d'une rue, nous apercevons un bar restaurant, tacos et pizzas, avec une bonne bière, nous ont requinqués. À un kilomètre de là, le parc botanique, de beaux arbres de différents pays forment l'essentiel de ce jardin botanique, il y a peu de fleurs, mais ça vaut le coup de le visiter.

Le soir, nous avons été voir le théâtre Solis qui était fermé, car pas de représentation, nous sommes passés sous les arcades du Salvo Palace, magnifique édifice construit de 1928 à 1930, de magnifiques sculptures en métal ornent l'allée.

 

28 novembre 2022 - Le parcours du combattant pour sortir le Baroudeur du port de Montevideo !

 

Ce matin, nous avons rendez-vous avec KMA, à 11 h, pour obtenir le Numéro de stock pour les différentes administrations, aussi quand nous arrivons, la dame nous fait un grand sourire et nous dit qu'elle n'a pas encore le Numéro, que nous pouvions attendre à l'agence ou aller au terminal du port pour le demander. Nous avons choisi la 2ᵉ option, direction le port, toujours à pied, il fallait ruser pour pouvoir entrer au port, car c'est un endroit hyper protégé, nous avons dit que nous allons prendre le Buquebus (Info trouvée sur les forums de voyages), ceci nous a permis d'entrer au port, nous avons pris la navette interne du port qui est gratuite, à force de demander tous les agents de sécurité que nous croisions, un monsieur bien sympa nous a montré le terminal que nous cherchions, sans aide, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin, nous arrivons au terminal TMM 1716, l'agent de sécurité ne pouvant répondre à notre question pour le numéro de stock, fait appel au responsable de stock, qui nous répond, qu'il n'était pas en mesure et ni dans ses attributions de fournir le numéro de stock et qu'il fallait se rendre au bureau de KMA pour l'avoir... d'abord le ping, et voici le pong, c'est à ce moment que sont arrivés Angelo, Raoul, Roland et en discutant Raoul qui est espagnol à appelé KMA, on lui répond qu'il fallait attendre demain en fin de journée et peut-être, elle aura les numéros, déçus, nous retournons vers l'entrée du port et Madame le chauffeur de bus nous dit, pourquoi n'allez-vous pas voir Augustin, elle nous dépose près du hangar où se trouve le bureau d'Augustin qui est Mr Numéro de stock, ni une ni deux, après que la femme de ménage n'ai fini de nettoyer le bureau d'Augustin, ce dernier nous sort nos numéros de stock, nous étions contents, les affaires reprennent, direction les douanes avec le numéro magique, nous déposons nos papiers avec les numéros, l'employée nous dit excellent, et il fallait attendre la validation des supérieurs par email, cela pouvait durer 1 à 2 heures, nous en avons profité pour aller manger au mercado del Puerto, nous étions tous impatients de recevoir cet email, mon téléphone m'annonce l'arrivée d'un mail, oui c'est le bon et tout est OK, retour à la douane, on nous remet un papier pour aller payer à l'administration nationale du port (40 Dollars), retour à la douane, nous passons du bureau 4 au bureau 5 et nous obtenons le laissez-passer pour nos véhicules après présentation au service de contrôle à la sortie, la chose la plus hilarante c'est que nous ne pouvions plus rentrer dans le port, le gardien n'a pas de mail nous concernant pour les permissions d'entrée de Grimaldi lines... Raoul a usé de sa plus belle voix pour nous quatre, pour demander les laissez-passer à Madame KMA, Angelo fut le premier à franchir le portique suivi de Raoul et de Roland, pour moi le mail n'était pas arrivé, le gardien me refusait l'entrée, je lui demande comment faire puisque je ne parle pas espagnol, au bout d'un moment plusieurs personnes attendaient derrière nous et ça commençait à grogner, du coup le gardien a appelé KMA et  30 secondes après, j'avais ma permission d'entrer. Mano demande une entrée Buquebus mais l'entrée lui est refusée, elle me dit, tant pis, je vais attendre !

Passé le portillon d'entrée piétonne du port, je vois le bus navette, à l'arrêt au terminus, je me dépêche et qui, vois-je, mes trois potes de galère qui attendent devant le Bus, entre le moment où eux ont passé le portillon et moi 30 minutes se sont écoulés, je pensais les retrouver au terminal, mais voilà un match de foot, Uruguay contre Portugal, bloque toute une machinerie, le chauffeur était confortablement installé dans un fauteuil devant une gigantesque TV, installé sous un Barnum pour l'évènement, parmi une trentaine d'autres employés du port, nous n'avions pas le droit d'entrer sous le Barnum, nous avons attendu 30 minutes avant que le chauffeur se lève et se dirige vers son car, nous lui avons emboité le pas et monté dans le bus, direction le terminal TMM 1716, 10 minutes plus tard, nous saluons le chauffeur et nous allons voir le responsable du stockage du terminal TMM 1716 qui au vu de nos différends papiers nous autorise à aller voir nos véhicules, pas un de nos quatre camping-cars n'a été épargné, Roland l'allemand, ses coffres de toit éventrés et vidés, ils ne contenaient que des copeaux pour les WC secs de son camping-car, Angelo l'italien, son capot de moteur tordu et plusieurs plaques de tiroirs arrachés, Raoul l'espagnol tous ses placards vidés et jeté par terre dans son véhicule, et moi, j'ai retrouvé mes clés que le capitaine du Grande Amburgo avait conservées au départ d'Anvers, mais voilà la porte de la cellule n'as plus de poignée et donc pas moyen de l'ouvrir par l'intérieur du fait de la cloison que j'ai mise en guise de protection, après une heure de bataille avec la porte à essayer de crocheter la serrure, j'ai réussi à ouvrir la porte et me rendre compte que le baroudeur a été visité aussi, une paire de jumelles Olympus 8x56, ainsi que la lampe frontale rechargeable ont été volés, la protection de l'aération de la porte est également cassée. Fini les signalements de défauts à la société en charge du gardiennage, le responsable du stock nous emmène chez  Augustin, alias Mr Numéro, mais aussi gestionnaire de stock, pour le billet de sortie de stock des 4 véhicules, 15 minutes plus tard, nous nous dirigeons vers les douanes, un grand merci à M. Augustin qui a passé un coup de fil au service des douanes pour les prévenir de notre venue, nous arrivons au poste de douanes et un douanier nous emmène par des passages réservés au service dans un bureau ou un agent enregistre et vérifie rapidement nos véhicules en nous fournissant le document nécessaire à la libre circulation en Uruguay, papier qu'il faudra rendre en douane en quittant le pays, sinon c'est 20$ par jour plus une amende dont le montant n'est pas cité.

Entré par le portillon seul à 16 h 30, sortie du port 19 h 15

10 Km de marche (selon le podomètre), 3 aller-retour en bus entre le point de départ (entrée du port) durée du trajet 10, 15 minutes, et le terminal TMM 1716, cela était une organisation bordélique, où chacun met son grain de sel pour perdre un peu plus l'usager qui ne connait rien au fonctionnement d'un port, et renvoyer de l'un à l'autre pour des broutilles de numéros... ou alors, payez et on s'occupe de tout... dans ce cas, revenez dans deux jours, nous sommes submergés de travail devant les matchs de foot. Aucun guide ou explications ne nous ont été données pour faire cette tache.

Nous quittons le port direction l'hôtel London Palace pour récupérer nos sacs à dos laissés en gardiennage pendant la récupération du Baroudeur et nous sommes partis en direction de l'EST. Après une trentaine de kilomètres, nous nous sommes arrêtés au bord de la mer, à côté d'un terrain de foot, dans un quartier résidentiel, pour passer la nuit au calme, loin de toutes ces turbulences de la journée.

29 novembre 2022 - En route vers l'est de long de la côte.

 

Ce matin le soleil nous a réveillé, après un petit déjeuner, une baignade s'impose, Mano n'hésite pas et se plonge dans cette eau mouvementée et moussante, à peine, j'avais trempé mes pieds, j'ai pensé que l'eau est assez bonne pour servir un pastis bien frais, mais pas pour un Jack un peu frileux de nature, pas question de mouiller la culotte, jusqu'aux genoux, c'est juste suffisant pour se rendre compte que le rio de La Plata est froid !

Après ce bain matinal, au boulot, ranger les planches de la cloison, il faut trouver de l'eau pour se laver, et du gaz. En cours de route, l'heure du repas étant arrivé, nous nous arrêtons près de l'embouchure d'une rivière et sous les pins, le thermomètre affichait 40°, mais sous les arbres avec une légère brise, nous étions presque bien, Mano préparait tranquillement une petite salade quand une fiente bien verte et coulante lui tombe dessus, nous regardons en l'air et nous voyons une grosse perruche verte sortir d'une grosse boule de brindilles enchevêtrées, un nid de perruches. Une camionnette magasin est venue s'installer sur la placette, il vendait café, sucreries en tous genres, bonbons etc... nous y avons bu un café, une autre camionnette arriva et se gara proche du kiosque ou nous étions en train de boire, ce dernier était chargé de bouteilles de gaz, nous profitons pour lui demander s'il n'avait pas une petite bouteille, hélas non, mais il nous indiqua des adresses dans le village précédent, nous sommes partis vers une première adresse, il avait la petite bouteille, le détendeur, mais pas le raccord, nous prenons 50 litres de gasoil, puis nous posons la question pour la petite bouteille gaz,

la personne nous indique l'enseigne, la flamme jaune avec le bas rouge, super allons voir cette flamme. Le monsieur nous accueille chaleureusement, nous lui expliquons ce que nous cherchons, Merci google traduction, et il nous sort une petite bouteille, un détendeur, il coupe le tuyau, chauffe le tuyau en place et insère le détendeur, il va remplir la bouteille à son robinet de gaz la met en place, Mano essaye, tout est ok, il me dit, il faut vérifier de temps en temps, par les secousses cela pourrait bouger. Nous lui demandons s'il connait un endroit où nous pouvons remplir notre réservoir d'eau, il nous trouve un tuyau et nous remplissons le réservoir d'eau du Baroudeur.

Il souhaite faire un selfie avec nous devant le Baroudeur, nous lui offrons une carte photo avec dessus le Baroudeur. Nous avons fait un heureux.

Nous voilà repartis cette fois avec le plein de tous les éléments utiles, direction Punta Del Este. Quelques kilomètres plus tard, Piriapolis le long d'un trottoir dans une rue ou les maisons ou plutôt résidence secondaire sont vides, nous nous arrêtons près d'un bel escalier bois biscornu qui descend à la plage en dessous.

 

30 novembre 2022 - Piriapolis plage

 

Après une nuit bien calme malgré la proximité des maisons, seul le bruit des vagues était présent. Une balade en bord de mer accompagné d'une baignade fraiche de chez fraiche...

Des enfants, je pense à une colonie de vacances, sont à pied d'œuvre, leur mission construire le plus beau château de sable, les enfants se sont appliqués en groupes pour faire ce qu'ils considèrent le plus beau.

Plusieurs sortes d'oiseaux viennent se nourrir et s'abreuver sur la plage, un petit échassier qui picore les restes d'un crabe, un rapace se régale avec un poisson en phase de décomposition, trouvé sur la plage, un oiseau ventre jaune de la taille d'un merle mange quelques restes d'algues, les humains font les crêpes sur la plage. Nous quittons cet endroit sympa pour aller visiter le château de Piria, nom du fondateur de la ville de Piriapolis, il a créé l'architecture des rues en quadrillage et du coup, on comprend mieux pourquoi les gens s'expriment en pâtés de maisons quand ils indiquent une direction. Nous allons maintenant arriver à Punte Del Este, une ville pleine de gratte-ciel de luxe, c'est un peu comme la Côte d'azur chez nous, en plus neuf. Il y a quelques yachts dans le port, mais plus petits que ceux que nous avons vus à Saint Tropez. Nous faisons une petite promenade dans la partie ancienne de la ville et nous trouvons un parking gratuit en bord de mer et pas interdit aux camping-cars, nous y retrouvons Angelo avec son camping-car .

01 décembre 2022 - Séance explorateurs d'œufs

 

Bizarre, vous avez dit bizarre, des œufs transparents flottent dans les trous remplis d'eau de mer dans les rochers, aussitôt trouvés aussitôt, nous demandons à Google de nous dire ce que c'est, mais la recherche n'a pas abouti, Séverine, ma fille, nous envoie une fiche descriptive comme quoi ces œufs proviendraient d'un mollusque. Petite série de photos sur cette pointe rocheuse, puis direction Laguna Garzon ou nous arrivons un peu après 19 h, nous faisons une balade sur la dune, et nous rencontrons une dame en train de pêcher des crabes avec une épuisette, nous constatons qu'elle est une habituée de cette pratique, elle manie l'épuisette avec une dextérité qu'aucun crabe ne lui échappe, et nous savons que ces bêtes sont vives. Dans notre guide, il est dit que l'on peut voir des cygnes à cou et tête noir, la nuit est vite tombée et nous n'avons pu voir ces oiseaux. ce n'est que partie remise et demain il fera jour.

02 décembre 2022 - Laguna Rocha

 

Le soleil ne s'est pas réveillé, le ciel couleur béton, ça ne va pas être facile de prendre des photos, peu importe, nous sommes là, donc nous allons profiter de ce moment et tant pis pour le crachin. Des cormorans essayent de faire sécher leurs plumes sur la dune, des gros cygnes blancs font leur toilette dans la lagune, de l'autre côté à l'opposé, des cygnes tête et cou noir telle une représentation paradent ensemble. D'autres espèces sont à la pêche sur le bord de l'eau. Après ce spectacle, nous rentrons nous mettre à l'abri, sur le retour, nous voyons une bête traverser le chemin que nous empruntons, un Tatou petit et mignon, Mano a juste eu le temps de le voir avant qu'il ne disparaisse dans les hautes herbes et fourrés, ça mouille mine de rien, le crachin. Nous quittons ce lieu insolite, un drôle d'oiseau avec 7 petits se promènent le long de la barrière à côté de la route,ça ressemble fortement à une autruche, mais non, c'est un nandou, pris de panique, elle se met à courir dans la même direction que nous, je regarde la vitesse à mon compteur 50 km/h ! J'accélère afin de mettre de la distance entre nous et j'ai vu dans le rétroviseur qu'elle avait fait demi-tour pour rejoindre ses petits.

 

 

03 décembre 2022 - Puenta el diablo, La Coronilla.

 

De temps à autre, il faut mettre du gazole dans le Baroudeur, les stations ne sont pas nombreuses sur les routes et pistes que nous empruntons, nous demandons à Garmin notre GPS de nous indiquer une pompe à gazole, il nous dit dans 31 km dans une autre direction que celle que nous avions prévue (Santa Térésa), nous arrivons la station ANCON, nous prenons 100 L, le prix est de 1,60€ le litre, nous en profitons pour refaire le plein en eau.

Du coup comme nous ne sommes pas loin de la puenta el diablo, nous allons y jeter un œil, une plage de surfeur, une balade sur les rochers en bord de mer, l'océan est très houleux, les surfeurs profitent des vagues qui les ramènent parfois sous l'eau, parfois à la plage, après quelques figures de style magnifiques. Nous continuons notre route pour rejoindre La Coronilla, dans notre application fétiche, Park4Night une indication de place publique avec Wc, douche, emplacement pour camping-cars, le tout en bord de mer. Quand nous arrivons sur place, 3 sur les 5 places étaient prises, nous nous mettons à la dernière place pour être plus près de la sortie. Nous avons profité pour prendre une douche.

04 décembre 2022 - Tortues de mer, tortues d'eau douce

 

Ce matin, quand nous sortons pour prendre le petit déjeuner, nous apercevons une maison paillote qui n'a que le toit en chaume, des piquets pour faire l'armature d'une maison. Elle est joliment construite. Nous préparons nos affaires après le petit déjeuner et nous partons, et Mano souhaitait prendre une photo de la maison, ou l'on voyait des gens travailler, une dame qui remplissait une brouette et ramenait près de la maison en construction. Mano demande à la personne l'autorisation de prendre la maison en photo, et la personne qui est Alexandre, nous présente sa maison de réhabilitation de tortues de mer et d'eau douce, intrigués, nous sommes allés visiter ce centre pour tortues, il nous explique ce qu'il fait et comment pour sauver cet animal qui s'étouffe en mangeant du plastique qui est rejeté en mer par l'homme.

Nous allons aujourd'hui visiter un parc, tenu par des militaires, où il y a des animaux d'Amérique Latine, le parc de Santa Teresa, il y a des oiseaux et des trucs bizarres sur 4 pattes qui se promènent dans un enclos.

Et hop, en route pour une nouvelle destination. Non loin de San Luis et La Coronilla, l'heure de se poser pour la nuit est arrivé, un pré, oh miracle, pas de porte fermée, un reste de maison abandonnée et des palmiers, clair semés à perte de vue, au sol une gigantesque rizière.

05 décembre 2022 - Séance photo, Passage en Bac

 

Dans le pré où nous avons dormi, les oiseaux sont omniprésents, blanc, noirs, verts, rouges, bleu, les couleurs ne manquent pas.

Nous prenons des photos du moindre oiseau qui bouge, j'avais vu au loin des oiseaux spatules, j'étais parti dans la direction quand je vois une voiture qui s'arrête à côté de Mano, je fais demi-tour, le propriétaire des lieux nous fait savoir que c'est privé qu'il est d'accord que nous prenions des photos, mais pas que nous restions sur ses terres. Nous repartons en direction de Corbellati qui doit nous amener sur une piste. Nous allons direction centre de Corbellati quand, sur le sol, 4 cônes de chantier sont posés sur la route permettant le passage à droite comme à gauche, je passe doucement à droite des cônes, puis je vois un bout de câble passer devant le pare-brise, ni moi, ni Mano n'avions vu le câble, avant. Je m'arrête et ramasse le câble, qui traversait la route pour relier le poste de police, la policière de service était au téléphone avec les services de réparation quand je suis arrivé à côté d'elle, elle me dit quelque chose en Uruguayen, mais je n'ai pas compris, je lui montre mon téléphone avec Google traduction, elle me dit d'un geste que je peux y aller. À la sortie du village, nous trouvons la piste, nous longeons le fleuve Rocha et il faut le traverser pour la suite, pas de pont, mais un Bac se présente devant nous, le bac est en train de charger 2 voitures, je me mets en place pour prendre à mon tour le bac, quand un monsieur vient vers moi et me demande le poids de mon Baroudeur, je lui donne les indications et il me répond qu'actuellement, il n'y a pas beaucoup d'eau et que ça risque de poser un problème pour la traversée, il nous indique que quelques kilomètres plus loin, il y a un autre bac qui peut prendre des véhicules plus lourds. Nous repartons donc en direction de ce deuxième bac, quand une faim se fit ressentir, nous nous arrêtons au bord du fleuve à l'ombre d'un eucalyptus, et nous cassons la croute. Au Bac numéro 2, quelques voitures et camions du gabarit du baroudeur attendaient leur tour pour franchir le fleuve en bac. Il fallait entrer en marche arrière dans le bac parce qu'il faisait demi-tour dans l'eau pour pouvoir accoster plus facilement sur l'autre rive.

06 décembre 2022 - Parc Quebrada de Los Cuervos

 

Ce matin, nous partons pour visiter le parc de Quebrada de Los Cuervos. Quelques kilomètres de piste un tant soit peu cahoteuse, des panneaux nous indique l'entrée du parc, une chaine traverse le chemin à cet endroit et à côté une pancarte rappelant les horaires, de mercredi à dimanche de 8 h 00 à 18 h 00, pas de bol, nous sommes mardi ! Tant pis et nous allons plus loin, une autre entrée nous indiquant la Lagune et la cascade. Nous ouvrons le portail, puis comme Lonely Planet, notre guide, une cascade et la laguna se trouve à 200 m.

500 m après notre entrée, toujours rien à l'horizon, nous continuons, vaches, chevaux, moutons s'abreuvent dans les petites mares qui se situent à droite et à gauche du chemin. Nous faisons encore un kilomètre avant de trouver une ferme devant laquelle un agneau se laisse caresser par Mano, nous nous approchons du portail où il y avait des inscriptions, qu'il fallait pousser la porte pour entrer, un monsieur qui s'occupait des bêtes nous fit signe d'entrer quand une dame venait vers nous pour nous dire que l'entrée était payante, mais voilà, nous étions partis sans le sous en poche, bredouille, nous retournons à notre carrosse et nous repartons pour de nouvelles aventures dans une autre contrée. Route direction Melo.

07 décembre 2022 - Fée internet est de retour.

 

Voici trois jours où je n'avais pas le débit suffisant pour mettre à jour le site mjvoyages, chose faite, j'ai rattrapé le retard.

 

En route pour Tuacarembo, beaucoup de travaux par-ci et par là, il faut dire que la route n'est pas dans son meilleur état, en fait, il y a beaucoup d'ornières, sans compter les trous, qui sont fait par le passage des camions sur une route surchauffée par le soleil.

Nous faisons quelques courses à Tuacarembo, ville moyenne, il fait chaud, tous les magasins sont climatisés. Nous reprenons la route, bien réchauffés en direction de Salto, la route est médiocre, car le bitume se décolle et provoque des bosses et des trous, ils réparent en mettant un peu de gravillons dessus, avant de refaire la chaussée complète, du coup la vitesse est limitée à 75 km/h et ça se comprend vite. Nous trouvons un petit coin ombragé pour y passer la nuit à côté d'un gigantesque enclos à animaux de la ferme en plus des animaux sauvages.

08 décembre 2022 - Tacuarembo - Salto

 

Quand internet n'est pas à la hauteur de notre exigence, nous prenons le mal en patience et nous reportons en attendant de trouver le bon opérateur qui fournit suffisamment d'internet, a la longue il y a beaucoup de jours à rattraper.

Nous arrivons à Salto, ville frontalière, nous faisons quelques courses, afin de liquider nos derniers pesos uruguayens, le plus grand barrage hydraulique de l'Amérique Latine qui produit 135 MW et 500.000 Volts par turbine, qui sont au nombre de 14, une visite s'impose avant de passer en Argentine. Après cette découverte, nous arrivons au poste de frontière, il est 19 h 00, nous sommes guidés par un douanier qui nous indique le cheminement du poste, passage par le service de migration d'Uruguay, s'ensuit le passage du poste argentin, le poste de police, et la visite du Baroudeur, tout cela fut tellement rapide que nous n'en revenons pas, il est 19 h 30 nous sommes déjà en Argentine ! Nous allons fêter ça au restaurant à Concordia, il est 22 h 30, il est temps de trouver un coin pour dormir, nous sortons de la ville et au détour d'une petite forêt un peu déplumée, un chemin, un renfoncement de la largeur du Baroudeur et hop nous voilà posé.

---------------------------> Moi je suis un Caipicho et je pulule dans le parc !
---------------------------> Moi je suis un Caipicho et je pulule dans le parc !

09 décembre 2022 - Ubijay Parque Nacional el Palmar

 

Carte SIM, Eau, nourriture sont nécessaires, faire des grosses réserves n'est pas judicieux avec les chaleurs que nous rencontrons (41 à 43*), je surveille le liquide de refroidissement tous les jours du Baroudeur. Au parc, un camping, le prix de l'entrée du parc 5400 Pesos (25€) pour 48 h ! Des palmiers de toutes formes, hauteur et envergure se dressent devant nous, le parc d'une superficie de 21.500 hectares, ainsi que différentes essences de bois, des miradors, des sentiers de randonnées, une plage, un camping privé. Une fois passé la caisse à l'entrée, une piste de 12 km nous mène au camping, nous faisons nos vidanges et remplissages de nos réservoirs d'eau, nous allons direction la plage pour nous rafraichir, peu de gens sur la plage, la moindre place à l'ombre est prise d'assaut, j'ai été plus rapide que Mano pour entrer dans l'eau, tellement l'eau de la rivière était chaude. Des rapaces surveillaient la plage de très prêt, passaient en rase-motte au-dessus de nos têtes, des jeunes filles faisaient les crêpes sur la plage. Le soir après 19 h 00 nous nous sommes dits que nous pourrions faire un ou deux miradors afin de visiter le parc, mais au vu de la chaleur les sentiers et miradors étaient fermés par sécurité, l'indicateur vigilance incendie était sur extrême, le plus élevé des indications. Le ciel s'est beaucoup assombris depuis notre retour de la plage et était très menaçant.

L'exploration du parc à été faite de manière très minutieuse
L'exploration du parc à été faite de manière très minutieuse

10 décembre 2022 - Parque el Palmar - Buenos Aires

 

La nuit fut très claire, les éclairs fusaient en tous sens, dans le Baroudeur la lumière était psychédélique, claire comme en plein jour. Nous étions fatigués de la chaleur et de la séance natation qui nous avait rafraichi hier.

Visite du parc, points d'observation, sentiers de découverte, les oiseaux, etc... il fait un temps gris, tristement à souhait, chaleur humide, au bout de 3 h d'envie de découverte, une autre envie très respectable se faisait sentir, la faim, retour au camping ou nous prenons le repas et une douche nécessaire avant de reprendre la route en direction de Buenos Aires.

Une centaine de kilomètres plus loin, nous sortons de la voie rapide, un champ de blé fraichement coupé pour passer la nuit.

11 décembre 2022 - En route pour Buenos Aires

 

Le gazouillis des oiseaux m'a réveillé, je prends mon appareil photo et sort du Baroudeur, hélas mon envie pressante m'a fait faire des gestes un peu vifs et les pioupious se sont envolés. Je reviens dans le véhicule, je prépare le petit déjeuner, je regarde par la fenêtre et des oiseaux merveilleux sont arrivés sur la bute d'engrais naturellement modifié, mon appareil pas loin de moi et la fenêtre ouverte, je profite de faire un carton plein de cette collection de volatiles. Aller, en route, Buenos Aires nous attend,

La route est très monotone, kilomètre après kilomètres, champs cultivés, pâturages, quelques vaches, le fleuve Parana qui a 2 bras, dont l'un nous a permis de rejoindre Zarate en 2020 avec le cargo. Mano programme le GPS pour pouvoir faire une visite de musée et parcs ainsi que le cimetière d'art architectural. Nous circulons difficilement sur ces grandes avenues larges de 6 à 8 voies en sens unique, quand le GPS nous indique un parking, la hauteur est limitée à 1,80 m, nous continuons et bien sûr une entrée de parking découvert à la dernière minute, impossible de se rabattre que déjà une sérénade de klaxons se fait entendre, je prends la rue après qui monte sur une bute et juste après une place dont la première rue à droite est une impasse, après une vérification à pied, nous nous garons dans l'impasse, à peine arrêtés, un jeune homme descend de son vélo et nous dit "français" en notre langue, il habite là depuis 12 ans, il fait le trajet Aller Retour pour le travail, élevage de veaux, et un autre métier.

Nous sommes garés juste derrière le bâtiment des Ambassades, à côté d'un parc et d'immeubles luxueux, le jeune homme nous dit que nous pouvons rester là, cela n'était pas un problème. Bien garés, dans un quartier hyper surveillé, nous quittons notre palace mobile pour découvrir les environs directs, des gens courent en tous sens, de la musique différente tous les 100 m, scènes avec spectacles, nous arpentons les trottoirs, traversons ces gigantesques avenues, c'est sur Buenos Aires est une ville très vivante de jour comme de nuit.

Des monuments, des palais, des œuvres d'art, magnifiques, nous allons pour manger, les restos ne manquent pas, nous choisissons un petit troquet Tropizzano, un Mojito sans menthe et le rhum sans odeur dans une petite bouteille plastique, un rosé en canette métal, l'empenada était juste bien, c'est sûr, je ne leur ferais pas de pub. Suite de notre balade en soirée, interrompue par des gouttes, nous avions remarqué que le ciel en couché de soleil avait changé de couleur, nous sommes arrivés juste avant que l'orage éclate et déverse ses gouttes d'eau.

 

12 décembre 2022 - Buenos Aires

 

Réveillés tôt, on part pour visiter le cimetière de Recolta, là où finissent les grands et illustres d'Argentine. Les tombes sont des monuments d'art architectural, d'autres sont des mausolées, enfin, c'est beau, mais ce n'est pas gai. Nous allons au musée des beaux-arts, hélas fermé, nous sommes lundi. Nous partons chercher l'opérateur Personnal pour recharger notre carte SIM, devant la porte de la boutique de Personnal car fermée le lundi, nous sommes allés manger dans un resto cantine, nous prenons notre première Milanese avec frites et salade. Les assiettes étaient en bois et grandes, le morceau de viande traversait toute l'assiette. Nous repartons pour voir le jardin botanique, lui aussi fermé le lundi, nous nous rabattons sur le jardin japonais en longeant l'écoparque, lui aussi fermé, nous trouvons l'entrée du jardin japonais ouvert, joli parc, propre, très peuplé du fait des autres parcs fermés. Retour au camion, environ 14 km de marche en cette journée de découverte et re-pluie juste à l'arrivée au Baroudeur. Le gardien de l'immeuble où nous sommes garés nous fait savoir qu'il serait bien que nous changions d'endroit, nous lui indiquons que demain matin, nous partons. Des coachs sportifs avec leurs clients s'exercent, s'entrainent sur des petits espaces avec ou sans matériel.

13 décembre 2022 - Buenos Aires Recoleta - Puerto Madère - La Bocca

 

 

 

 

 

Nous partons pour la boutique Personal rue Corrientes en Baroudeur, comme cela nous visiterons le quartier est de Buenos Aires. Garé sur les places livraison, nous voulons faire vite, la boutique est immense, un ticket, il faut attendre son tour, 5 Min et à nous, après quelques explications ce n'est pas la bonne carte SIM pour une utilisation importante d'internet, elle nous procure une 2ᵉ carte que nous devons faire charger à la pharmacie sur le même trottoir. On y va tout de go. La caissière nous demande pour combien, on demande pour charger 20 ou 30 gigas, non cela, je ne sais pas, il faut dire combien nous voulons mettre en pesos et est-ce que la carte est activée ? Elle nous dit de revoir avec la conseillère de Personnal. Retour et celle-ci nous apprend qu'il faut attendre environ 3 h, la carte doit s'activer d'elle-même et après aller dans un kiosque recharger, toujours en ne sachant pas combien coûtent un forfait de gigas.

Nous allons donc visiter le nouveau quartier des grattes ciel, et de l'ancien port, et de grands monuments, ainsi que l'indispensable place du 25 mai, jour national de l'indépendance de l'Argentine. On se gare le long de la digue dans le quartier de Puerto Mardero, au pied des immeubles grand luxe de 40 à 50 étages. L'Argentine n'est pas que pauvre, il y a aussi beaucoup d'argent. Cela choque. On traverse un canal par un pont tout récent, le Puente de la Mujer, pont de la femme, piéton, il est tout blanc et esthétique. De l'autre côté, on voit la Casa Rosada, Palacio Congresso et autres beaux monuments, mais nous ne visitons pas, il est déjà 13h et nous achetons des empanadas, sorte de petits chaussons fourrés au fromage, ou aux épinards, à la viande... on cherche de l'ombre sur la place à l'obélisque où des femmes se rassemblent chaque semaine pour commémorer et réclamer la vérité sur leurs enfants disparus pendant la triste période de la dictature militaire 1976-1983.  On part vers le sud est pour le célèbre quartier de la Bocca. Quartier ouvrier, populaire, est un musée en plein air, les maisons en tôle ondulé, sont recouvertes de peintures vives provenant des restes de peinture des chantiers navals. Il y a de la vie, c'est le moment où l'Argentine joue un match de foot, tout le monde est passionné, tous les commerces dans la rue El Caminito vendent des tee-shirts, des fanions... Quand l'hymme argentin est chanté par les footballeurs au Quatar, tout le

monde s'est levé et a chanté en même temps. C'est impressionnant cette ferveur pour le foot. Nous déambulons dans cette rue principale, pleine de couleurs et de caricatures, Che Guevara, Diego Maradona... Même si nous n'achetons pas, nous avons toujours le sourire. C'est typique de l'Argentine "la banane".

Toujours pas d'activation, nous sortons de Buesnos Aires, direction le sud, pour se reposer dans un lieu calme.

14 décembre 2022 - Buenos Aires, Puerto Mardero - Chascomus

 

En revenant de notre chemin du coin dodo, nous arrivons dans une station services où nous prenons du gazole. Nous en profitons pour demander où nous pourrions trouver un conseiller du réseau Personal, le serveur nous dit de tourner juste à droite, nous trouverons dans la ville de Chascomus, toute proche. Super, on s'arrête le long d'un parc public, bien à l'ombre, et on demande aux passants, qui nous donnent des informations pas très précises ou vers un magasin d'électronique.. Enfin, la police municipale nous donne un guidage plus correct. La ville n'a pas l'air importante, mais tout de même bien étendue, car ce sont toutes des maisons en RDC ou d'un étage. On trouve enfin la boutique Personal. La conseillère est peu bavarde, bon, elle fait une 3ᵉ carte SIM et elle devrait s'activer dans 40 Min. Bon, patience, allons faire des courses vers le Baroudeur. Il se passe 1h, toujours rien, retour chez Personal. Jacques revient et m'annonce, leur système est planté, il faut attendre vendredi. Je suis assez énervée, car sans internet, on est perdu... On mange, puis le calme de Jacques me gagne et je me dis que c'est une bonne expérience de se passer de ce super outil. Nous allons boire un café dans une jolie pâtisserie et nous demandons si nous pouvions avoir un accès internet ? Pas de souci, je vous donne le mot de passe. Le serveur nous dit qu'il voudrait bien venir en Europe pour travailler. Cet établissement est très coquet et dénote par rapport à ce que nous avons vu à ce jour. Nous continuons la route en utilisant une carte donnée par la gardienne du parc d'El Palmar sur tous les parcs nationaux d'Argentine. C'est la région de la pampa. Des champs, des vaches, des chevaux… On s'arrête le long d'un chemin entre 2 champs de vaches. Un homme à moto dans le champ vient vers nous pour nous demander si nous avions besoin de qq chose… Non, tout va bien. Le soir, avec la lumière dans le Baroudeur, on se fait envahir par des petits insectes volants qui ressemblent à des doryphores. On ferme la lumière et plus rien.

 

15 décembre 2022 - Chascomus - Bahia Blanca

 

Départ pour Bahia Blanca en suivant le GPS globe. La route est monotone, des champs de vaches et de chevaux se succèdent. On passe par Azul et la routa 3. Il fait très chaud, on atteint les 37 degrés. Nous avons décidé de quitter l'est de l'Argentine pour l'ouest vers la cordillère des Andes, une région de lacs et forêts et volcans, réputée à la frontière chilienne. En fin d'après-midi, on arrive vers notre destination et nous essayons le routeur et oh surprise il nous répond A/R Personal. On s'arrête au centre, qui ne ressemble en rien à un centre de ville. On demande toujours à l'aide de l'appli de traduction de Jacques, qui fonctionne sans internet. Une petite supérette, la dame nous demande combien on veut recharger, on décide au hasard 3000 pesos, il faut faire 1000 pesos par 1000 pesos et elle appelle son fils pour faire les manipes sur un téléphone pour le chargement de la carte SIM. Tout cela prend un certain temps, mais les clients sont très zen derrière et patientent. On fait qqs courses, dans son magasin en plus...

On va chercher notre coin dodo, et il faut rouler près de 20 km pour sortir. Les petites villes sont toutes à plat et donc s'étendent à n'en plus finir. On prend un chemin comme habituellement et au bout de plusieurs km, on trouve juste la place du Baroudeur entre une haie et un portail de verger. Aucune circulation le soir.

 

16 décembre 2022 - Bahia Blanca - Darwin - Neuquen

 

C'est l'anniversaire de Mano, elle reçoit tout plein de messages… Que c'est agréable d'être loin et de savoir que tout de même plein de personnes proches pensent à nous. On repart direction Neuquen, 500 km. À la sortie de la ville, un contrôle, comme il y en a très souvent à l'entrée et aux sorties de ville. Mais celui-ci est différent, c'est un contrôle sanitaire. Il ne faut pas emporter de fruits ou légumes dans la province voisine pour éviter de répandre la maladie de la mouche ! Jacques dit que nous n'avions que pour notre repas de midi. Dans ce cas il faut les consommer maintenant avant le passage. Il est 11h. Je leur sors du frigo 1 poivron et 1 salade, il nous laisse la salade et prend le poivron qui sera broyé. Avez-vous des fruits ? Non, nous mentons honteusement... On part, sans autre vérification, tant mieux.

Retour, dans les immenses champs de céréales, puis l'espace devient plus désertique que des petits buissons d'épineux… Plus de bétail, pas d'estancias… Et plus d'internet... On entre dans une ville qui fait penser à une ville Far west, le long de la route, station services, hôtels, quelques grosses firmes. Toujours pas d'internet, on apprend que le réseau Personal ne passe pas ici que Movistar ou Claro. Nous sommes à Choële, Choel. On demande à un policier ou trouver une carte SIM, il nous indique 1 pâté de maison plus loin. On trouve le petit magasin et on choisit avec les conseils le réseau Claro. Mêmes manipulations, nouvelle carte SIM, mais l'activation est immédiate, on charge de 1000 pesos. Le matin, nous avions pris du gazole à la sortie de Baya Blanca, et avec la French Bank, nous avons immédiatement le débit, et habituellement le change est à 185 pesos pour 1€ et là la conversion donne 318 pesos pour 1€. Donc nos 150 l nous coûtent 95€, quelle aubaine !

Dans ce petit village, on trouve aussi un magasin qui vend des céréales en vrac, dont du muesli… Cela manquait... On trouve aussi la panaderia, mais franchement, pas leur pain pas terrible, que du pain au lait, blanc, blanc… Enfin, on continue notre route et au village suivant, c'est Darwin, on traverse et ont emprunté un chemin de terre pour aller vers le Rio Négro. Quelques champs, puis plusieurs enclos de vaches que l'on nourrit à l'ensilage. Il y en a au moins 300 à 400. Puis un petit pont avec des traverses de ferraille, Jacques est méfiant, mais il se lance et nous arrivons dans un camping municipal au bord du Rio. Quelques tables abîmées, 1 WC si sales qu'il ne faut pas y aller... Et un espace récréatif pour enfants. Il y a juste un père et sa fille qui se baigne. C'est plat, de l'ombre et calme, c'est très bien pour nous. Après le repas apéro, pétanque sous les réverbères et une chouette suit le jeu de son fil électrique. Mano gagne la belle, c'est normal, c'est son anniversaire...

17 décembre 2022 - Neuquen - Camping Rural Las Araucaria

 

Continuation de la route vers Neuquen, les champs laissent la place à des vergers, de grandes exploitations. Les cultures sont protégées du vent par des rideaux de peupliers très serrés. On s'arrête à midi, à l'ombre, au milieu de verger, à l'écart de la grande route. Au café un grand ado vient nous voir et taille la causette en anglais, il est intéressé par notre périple, son plaisir est le quad et fait des courses... Il part et revient avec son père, recausette avec le traducteur. Il prend en photo le camion, avec nous et son fils, nous lui offrons une carte postale du camion. Il repart et nous dit d'attendre. Il revient avec un pot de miel. Il ne veut pas d'argent, cadeau, recausette et on dit que l'on va partir. Il nous dit que sa femme est allée chercher des pêches pour nous. Il lui téléphone et il nous dit qu'ils sont en train de ramasser. On le remercie bcp et on se quitte. On arrive à Neuquen dans l'après midi et nous allons visiter le musée national de Bellas Artes, le petit frère de celui de Buenos Aires. Nous sommes très bien accueillis, c'est gratuit, il y a des peintures anciennes de 1800 à maintenant. On apprécie, mais sans plus… Le cadre est moderne, spacieux et bien éclairé. On recherche un camping, il y en a un avec d'assez bonnes critiques, les araucarias. On y va et on nous trouve une place à côté d'un Français marié avec une Brésilienne. On tchatche, il descend seul vers Ushuaïa avec sa Jeep et sa remorque et son chien. Il y a bcp de monde, mais demain, 2 groupes s'en vont, des scouts et un autre... Après mangé, nous nous baladons dans le camping, les barbecues grillent la viande et les groupes ont fait de grands feux de camp. Vers 23h, le calme est revenu… Étonnamment, …

18 décembre 2022 -

 

Il fait bon, mais la nuit est fraîche. Comme prévu, les scouts plient leur tente, font un rassemblement avec des échanges d'engagements et s'en vont. L'autre groupe n'est déjà plus là. Mano fait un peu de gym pour garder la forme et le maître nageur de la piscine du camping vient nous voir. Il demande si nous venons nager. À côté du camion, un monsieur est arrivé avec son pick-up RAM, et installe une télé avec une antenne pour suivre la finale de foot Argentine France... Mano se baigne, mais elle est trop fraîche pour un Jacques ! Pendant le repas, nous suivons de loin le match par les cris ou le silence des spectateurs. Mano va voir les scores sur leur télé, d'abord 2 à 0 pour l'Argentine puis à la fin 2 à 2. On sent la tension monter... Mais les tirs au but font l'écart 4 à 2 pour l'Argentine. C'est la joie, l'euphorie, qqs coups de klaxon à l'extérieur, mais pas tant de bruit que ça... Beaucoup vont dans la piscine s'amuser. Le soir, le calme revient. Nous ne sommes pas si nombreux. Qqs barbecues s'animent. Des jeunes Suisses allemands sont arrivés, on discute et descendent, eux aussi, vers Ushuaïa en passant par San Martin. Ils ont 5 semaines, donc pas de temps à perdre. Ils ont loué un Pick-up avec cellule Amarok de chez Volkswagen à Buenos Aires. Mano fait un peu de lessive, mais les installations ne sont pas nettoyées où sont déficientes. Pas de fermeture aux WC, des robinets qui manquent à la douche et des bas de murs tout rouillés ou pas finis. On dirait que l'entretien, ce n'est pas leur truc... Le soir à la lumière du camping, pétanque, mais ce n'est assez éclairé.

19 décembre 2022 -En route pour Villa Pehuenia - le Parque Nacional Lanin

 

Le plein d'eau potable, vidage WC, et nous partons pour Villa pehuenia au nord de la région des lacs, 300 km à l'ouest en passant par Zapala.

Zone très désertique, il n'y que buissons d'épineux qui poussent. En passant dans une ville, il y a une énorme statue blanche représentant le Christ agenouillé, les moins tendues. Il y a d'autres grosses statues dans un hangar, il y a aussi une fabrique de briques rouges... On sort, la nature devient plus verdoyante, on monte en altitude sans s'en rendre compte, la route est droite. Des chèvres blanches en liberté, des montagnes en fond puis de plus en plus proche. Il y a des ruisseaux très transparents qui attirent les pêcheurs. On passe un col à 1900 m d'altitude sans avoir fait aucun virage... Des rochers rouges ont des formes très far west. On redescend et on s'arrête au bord d'un beau ruisseau sous 2 gros araucarias…

20 décembre 2022 -Villa Pehuenia - Parque Nacional Lanin - San Martin de Los Andes

 

Parque Nationale Lanin, volcan éteint et selon notre guide Lonely Planet, des belles balades sont à faire, à l'entrée du parc, nous demandons où nous pouvons trouver le départ des chemins de randonnée, afin de se dégourdir les jambes un peu, les réponses furent tellement évasives, il insistait beaucoup à propos des commerces et des campings, que nous avons rebroussé chemin. Nous voilà repartis vers la recherche d'un coin pour dormir quand une intersection nous indique Playa 3 Km, nous nous engageons sur un chemin bordé de broussailles des deux cotés du chemin, une plage et un parking, chouette, nous essayons de nous poser, mais le parking est trop en pente, les cales de rehausse ne suffisaient pas pour faire le niveau. Nous continuons le long de l'eau de ce lac sur un chemin étroit, si étroit que nous n'aurions pu croiser un autre véhicule, les branches des genêts caressaient le Baroudeur des deux cotés, au bout de quelques kilomètres le chemin commençait par s'élargir, des cabanes de pêcheurs par-ci et là, un camping pas très accrocheur, et cinq cents mètres plus loin une place sympa presque au bord de l'eau nous attendait, nous nous posons, plusieurs véhicules sont passés personne ne s'est arrêté et nous avons préparé notre repas du soir et diné avant d'aller nous coucher, avec en vue devant nous, le volcan Lanin au bout du lac, le lac et ses oiseaux qui paradaient en surface avant de plonger pour se nourrir.

21 décembre 2022 - La ruta de Los siete Lagos - Ruta 40

 

La Ruta 40, c'est la route touristique de l'Argentine. Après une brève visite de San Martin de Los Andes, nous nous dirigeons vers la route des 7 lacs, à la sortie de San Martin de Los Andes, nous longeons déjà le premier Lagos Lacar.

Nous montons dans la montagne en directions des autres lacs, le paysage est luxuriant, pas de signe de sècheresse, nous sommes à nouveau dans le parque nacional lanin au bout de quelques lacs et quelques kilomètres, nous cherchons un camping, nous traversons un pont et tout de suite une multitude de panneaux vantant les mérites de chaque camping, nous entrons dans un premier qui était libre, sans sanitaires, mais bon il était gratuit, le second juste en face du terrain gratuit, nous entrons dans la forêt par l'entrée du camping trufi pufi (je ne suis plus sur du nom, mais ca ressemblait à ça), après 3 km de piste une pancarte indiquait le camping à 2 km, un peu cahoteuse avec beaucoup de virages, puis un portique style entré de parc, nous arrivons devant l'entrée et un monsieur nous accueille, nous visitons les sanitaires et nous demandons le prix, il nous annonce 8500 pesos pour la nuit, 2 personnes + le camping-car, pas d'électricité, pas de wifi, juste des chevaux, des oiseaux et des moutons et une plage au bord du Lagos Espejo chico.

 22 décembre 2022 - Suite de La ruta de Los siete Lagos - Ruta 40

 

Ce matin, nous avons été réveillés par le chant des oiseaux entre deux gouttes de pluie, à une vingtaine de mètres, des chevaux broutaient paisiblement, nous sommes partis à pied à la chasse des différents animaux présents dans le camping, il y avait des bipèdes humains qui sortaient de sous leurs tentes en grelotant, la température avait chuté à 10 degrés, ça n'a pas empêché les oiseaux de virevolter en tous les sens autour de nous, des rapaces , des canards, des oies avec leurs oisillons, le jar surveillait de prêt sa progéniture, un ibis plombé à cou jaune (le banduria austral) est venu picorer des vers dans le marigot juste à côté de notre emplacement. Les photos parleront d'eux même. Et hop, toutes affaires cessantes, nous reprenons notre fidèle Baroudeur en direction des autres Lagos sur la Ruta 40 en direction de Villa Angostura. Nous continuons la route de lac en lac et arrivé 19 h 00 nous n'avions pas encore idée ou dormir, nous entrons dans un chemin ou il était indiqué direction parque nacional, dans l'espoir de trouver un coin sympa, nous arrivons sur un grand parking et un attroupement de vététistes, je m'arrête pour consulter Mr GPS, ce dernier nous indiquait un cul-de-sac, un homme, intrigué par notre camion vient nous proposer ses services, questions habituelles, vous venez d'où, vous allez ou, je lui dis en anglais, je cherche un endroit où me poser avec mon camping-car pour la nuit, il m'indique le camping, et je répond c'est gratuit ? du coup, il me dit si vous voulez vous reprendre la route et vous allez au bout du lac, là-bas, il y a un chemin qui descend jusqu'à la plage de ce lac, et dans ce chemin, vous arrivez au pont cassé, prenez à gauche et vous arriverez sur la plage, ni une ni deux, nous sommes allés dans cette direction, première fin du lac, un petit chemin avec un demi-tour difficile, mais sans séquelles, n'était pas la bonne entrée, en réfléchissant, je n'étais pas au bout du lac, mais dans un coude, nous avons continué jusqu'au bout du lac et le chemin comme indiqué, arrivé jusqu'au pont cassé, nous nous sommes posés juste à côté d'un ruisseau dans un pré pour passer la nuit.

 23 décembre 2022 - Fin de La ruta de Los siete Lagos - Ruta 40 directions El Bolson

 Le spectacle autour des lacs est beau, dommage que nous ayons un temps de Breton, ce matin la température est encore descendue d'un cran, 6 degrés à 8 h 00. Le petit déjeuner pris, nous repartons en direction d'El Bolson, il y a dans la montagne un sculpteur sur bois. Arrivés dans cette petite ville, nous partons à la découverte et recherche d'un petit sac à dos pour nos petites balades et courses, chose faite dans un magasin Salomon. Nous visitons un peu la ville quand soudain l'appel du ventre s'est fait entendre, un restaurant typiquement argentin nous servait des picados, un plateau de charcuterie et fromages ici appelé queso, avec ses petits satellites de fromage fondu, olives vertes, chutney de choux rouge, oignons, chutney de tomates, goulasch & spaetzle, picadily choux fleur carottes, fromage en huile épicée, ça nous rappelait les tapas en Espagne, c'était bon et copieux, même que nous avons eu du mal à finir. Comme le resto ne servait pas de café, nous sommes partis dans la direction d'un café, indiquée par la serveuse du resto, le café Gussi nous a servi ce doux breuvage avec un verre d'eau, et comme on comprend bien l'espagnole, l'eau était pétillante.

 

Direction El Bosque Tallado, la montagne qui héberge un sculpteur de bois, il a fallu grimper de 300 à 1200 m d'altitude sur 10 kilomètres, notre fidèle destrier alias le Baroudeur a grimpé ces 900 m de dénivelé sans broncher, le chemin était très cahoteux, au sommet un parking avec une invitation à la marche sur 1000 mètres avec un fort dénivelé, mais l'art se mérite pour que l'on puisse mieux l'apprécier par la suite, nous payons notre entrée 1000 pesos pour 2, nous voilà partis pour voir une soixantaine d'œuvres. Une heure après, nous étions sur le chemin de la descente les yeux remplis de belles sculptures.

 24 décembre 2022 - Feliz Navidad, Froeliche Weinachten, Merry Christmas, Joyeux Noël.

 

Un Noël au chaud, et comme dirait notre voisin, Noël au balcon, Pâques au tison !

 

Le temps s'est bien réchauffé, nous traversons le parc, les paysages sont superbes, lacs en enfilade au sein des montagnes abruptes, boisées essentiellement de hêtres Austral. Une halte s'impose, se suit une petite balade dans ces bois magnifiques, c'est un lieu ou l'on peut voir des cyprès qui ont plus de 4000 ans, nous ne les avons pas trouvés, mais quelques-uns de ces spécimens nous ont impressionnés, nous n'arrivions pas à les cercler de nos bras, nous décidons de pique niquer à côté de là où nous avons posé le Baroudeur. Nous repartons sur la route pour Trevelin, à la fin du parc, nous arrivons sur une localité sortie de nulle part, nous continuons la route qui nous est indiquée par Garmin, notre GPS et au bout de quelques kilomètres un pont, infranchissable, le pont fait de madriers en bois détruit par un incendie, aucune indication avant, pas un panneau signalant que le pont était détruit, de nuit, je n'ose pas imaginer ce qui aurait pu se produire... Demi-tour et comme le GPS a plus d'un tour dans ses tripes, il nous a trouvé une nouvelle route, plus longue certes, mais les ponts étaient en béton.

Nous arrivons sur Trevelin, une grande place sur laquelle arrivent les 8 rues du village, un marché de noël y est organisé par des artisans, divers œuvres d'art y sont exposés, tout fait main, un stand en particulier nous a attiré, des cerises et des framboises en plein mois de décembre, du jamais vu pour nous, aussi, nous en profitons les fruits sont excellents, ils sont cueillis du matin, du producteur au consommateur, 600 pesos pour les cerises et idem pour les framboises, ce qui nous fait environ 4€ pour un kilo de cerise et 500 gr de framboises. Après cela, nous faisons un tour dans le village, et détour d'une des 8 rues, nous découvrons un magasin qui vend l'équipement pour gaucho, selles, cravache, filets, bats, licols, mors, guêtres, pantalons, et bien sûr le traditionnel Bol de maté avec tous ces accessoires... nous nous offrons un bol à maté avec son accessoire principal la pipette a maté. Nous avons passé un bon moment dans ce village sympa et comme on est pas d'ici en route sur la ruta 40, nous avançons, mais l'heure aussi, aussi, nous quittons la RN40 pour une piste et au bout de quelques kilomètres un espace plus large nous permet de nous garer en-dehors de la piste.

25 décembre 2022 - En route pour la ville de Perito Moreno

 

Nous ne pouvons rester, car le soleil nous chauffe trop, nous continuons le chemin que Garmin nous indique et au détour d'un bosquet d'arbres et de buissons, des nandous, du fait du bruit du baroudeur, maman nandou et ses 15 petits prennent la poudre d'escampette. Le GPS nous dit de tourner à droite, mais voila plus de chemin ou piste à cet endroit, nous faisons demi-tour et nous reprenons la Ruta Nacionale 40. La route est d'une tristesse, monotone, on ne voit que des clôtures toutes droites des 2 cotés de la RN, des bosquets d'épineux, une espèce de mousse déjà vue en Islande, et quelques brins d'herbe par-ci et là et pas âme qui vive. Des kilomètres plus tard une aire avec des saules nous attendaient, le Baroudeur à l'abri du soleil et nous de la chaleur, nous installons chaises et table près du ruisseau, une fraicheur agréable nous faisait du bien, nous en profitons pour nous faire notre repas du réveillon, un oiseau de grande taille, un grand bec, petit échassier, nous surveillait de derrière une touffe d'herbe, il en a profité pour boire un coup dans le petit ruisseau et est reparti se cacher dans les branchages du saule, j'en ai profité pour le suivre pour le prendre en photo. Comme la route est longue, nous repartons pour notre destination, nous avons roulé longtemps et nous recherchons un endroit ou dormir, pas de piste, pas de foret, pas de station service, un monticule de terre et derrière un chemin assez large pour laisser passer deux véhicules côte à côte, une protection contre le vent, pas trop de protection contre le bruit, et en prime ca ne sentait pas bon la nature, comme nous étions un peu fatigués de la route, nous avons décidé d'y rester pour la nuit.

26 décembre 2023 - Encore en route pour la ville de Perito Moreno.

 

La route est désertique, quelques cours d'eau traversent les espaces de sable, et créent de véritables oasis vers les bords. Le contraste du vert et de l'ocre est impressionnant. Au milieu de nulle part, une maison sur le bord de la route, 2 vieux postes à essence criblés d'autocollants de tous les voyageurs passés par ici. Les vitres du café, en sont aussi pleins. C'est une habitude, en Patagonie ! Nous nous arrêtons, il est 11h, boire un café. À l'intérieur, une table de gauchos en train de boire et manger, une fille aussi habillée en gaucho. C'est une sorte de béret vissé sur la tête, un petit foulard autour du cou, chemise, pantalon et bottes. À l'intérieur tout est ancien, ce café Los Tamaricos date de 1938, et rien n'a changé. Le garçon nous installe dans la salle à manger, il nous apporte une carafe d'eau chaude et tout est sur la table en sachet, à nous de choisir. Dans la pièce des photos retracent la vie de la famille, les meubles vitrines recèlent de verres très divers, et d'autres choses incongrues… Tous les meubles sont d'époque, dont un vieux four piano, qui doit faire 2m de long noir et cuivre. Nous arrivons à la ville de Périto Moréno en fin de journée. Elle s'appelle comme ça, car cet ingénieur a détourné le fleuve qui passe dans la ville pour que celui-ci se jette dans un autre et coule vers l'atlantique et non vers le pacifique. Parce que suite à une loi au Chili, tout fleuve qui se jette dans le pacifique est une contrée chilienne. Et ce monsieur qui habitait la région voulait être argentin !

C'est une petite ville sympa, et calme. À la sortie, on prend un chemin qui mène vers des bâtiments de la ville qui traitent l'eau. Il y a de la place sous de grands arbres, à l'abri du vent, peu de passage sur la piste et de l'intérêt ! Que demander de mieux... On va se dégourdir les jambes. Une bonne marche le long de champs, jusqu'à une lagune où il y a des cygnes et des flamands roses. Le retour est plus difficile car nous sommes contre le vent.

27 décembre 2022 - Perito Moreno - Cueva las Manos

 

Et hop encore une demi-journée sur la Ruta 40, à la recherche de belles choses à découvrir, cette fois, nous allons pour voir une peinture rupestre de 8 000 avant Jésus-Christ, la chose est dans une grotte à Cueva de las Manos, nous quittons Perito Moreno après le café, il est 15 h 00, le GPS dit 1 h 44, mais nous ne sommes pas aussi rapides que les voitures, au bout de deux heures de route un portique indique Parque Nacional Patagonia et la direction de cueva de las manos, nous entrons dans le parc, passage obligatoire par le bureau des informations, un jeune homme parlant très bien français nous expliquait les différentes routes du parc à prendre et comment se rendre à cueva las manos, il nous explique hôtels, camping gratuit, hôtel etc,..., nous suivons ses indications, nous nous arrêtons aux terrasses Balcon pour voir le canyon de los rio Pintaduro, nous longeons ce canyon un long moment avant d'arriver sur un parking puis nous retournons vers le baroudeur, la vision des roches, falaise abruptes est magnifique, les roches sont multicolores, rouge puis jaune et blanche pour finir. Pour atteindre la grotte, une marche de 18 km est nécessaire parce que nous sommes du mauvais côté du canyon. Nous repartons avec le Baroudeur pour aller à l'autre entrée du parc pour pouvoir accéder plus facilement à la grotte. Quelques km plus tard, nous arrivons devant l'entrée d'un hôtel du parc pour faire demi-tour, impossible de se garer avec le camping-car. Mano avait repéré un chemin avant d'arriver à l'hôtel et l'entrée du parc et de la grotte, nous nous posons à 500 m de l'entrée, un endroit calme, mais très venté. La grotte ouvre demain à 9 h 00.

28 décembre 2022 - Cueva de Los Manos - Gobrenador Gregore

 

Nous avons mal dormi, le vent nous a secoué comme un cocotier, du coup, nous nous sommes réveillés beaucoup plus tard que d'habitude, 9 h 30, le brin de toilette, le petit déjeuner, le tour du camion, et voilà qu'il est déjà 11 h 15, nous descendons de la colline pour aller à l'accueil du site, un homme nous explique les différentes choses à savoir et nous payons notre entrée 2000 Pesos par personne (environ 6€). La visite commence à 12 h 00, une femme rondelette nous emmène direction la grotte, oh surprise, les peintures rupestres ne sont pas à l'intérieur d'une grotte, mais bel et bien en plein air sur les parois des rochers à côté de l'entrée d'une grotte, que des mains gauches de toutes les couleurs, jaune, rouge, orange, blanc, noir, des nandus, des guanacos, des lézards, des geckos, ainsi qu'une manière de définir à qui appartient quoi, le notaire fait déjà son apparition 8000 ans avant Jésus-Christ ? La visite a duré une heure, nous repartons heureux d'avoir vu un site rupestre en plein air et très bien conservé, pour une quarantaine de kilomètres de piste, vitesse de croisière 70 km/h, le vent est omniprésent, parfois il nous fait dévier de notre trajectoire, sur piste comme sur route. Nous sommes en direction de El Chatén, un lieu où l'on peut voir des glaciers, nous avons prévu ce soir d'aller soit au camping ou à l'hôtel, après une petite recherche Google, nous trouvons l'hôtel Parador, une série de bungalows accolés un à l'autre très propres, ça donnait envie d'y aller rien qu'à voir les batiments, la chambre pour 3 avec petit déjeuner compris 10500 Pesos (Environ 30€).

Hotel Parador à Gobrenador Gregore
Hotel Parador à Gobrenador Gregore

29 décembre 2022 - Gobrenador Gregore - Tres Lagos - El Chatèn

 

La nuit a été très agréable, pas de bruit, pas de vent, à peine couchés un petit câlin et plus personne, nous nous sommes endormis très vite. Au petit matin, 9 h 00, il y avait des gens qui s'affairaient à charger leurs véhicules avant le départ, nous faisons notre toilette et partons à la réception pour prendre le petit déjeuner, un couple d'Allemands était à une table en train de travailler sur leur ordinateur pendant le petit déjeuner, nous nous servons nos thés et prenons le petit déjeuner. Nous faisons également le plein d'eau du Baroudeur avant de partir en direction d'El Chatén, on ne peut pas dire, nous passons les villages les un après les autres, ils sont tellement rares qu'il arrive que nous nous demandions si nous sommes bien sur la bonne route, quelque part sur la RN 40 entre Gobrenador et Tres Lagos, nous nous arrêtons casser la croute puis repartons repus pour la destination choisie, l'heure avance aussi vite que les kilomètres défilent et nous arrivons dans un village qui se nomme Tres Lagos, rien à avoir avec le site des trois lacs lui aussi appelé Tres Lagos, nous essayons de trouver une épicerie afin de recharger en oranges, betterave rouge, et nous repartons à la recherche du coin dodo, ce fut rapide à la sortie du village, ils étaient en train de préparer un lieu qui devrait devenir un camping, actuellement utilisé comme coin pique-nique, nous nous engageons dans le chemin et nous nous mettons à l'abri du vent derrière un saule de la taille du Baroudeur.

30 décembre 2022 - Tres Lagos - El Chatèn - Balade à pied Corre Torre

 

Dans la nuit le vent s'est couché, nous avons bien dormi, petit déj, vérif du Baroudeur, en route pour El Chatén.

Kilomètre après kilomètres, nous avançons, sur route, puis piste, puis à nouveau route, pour découvrir au bout de cette route une montagne nommée Fitz Roy dans toute sa splendeur, nous sommes juste devant l'entrée du village sur une aire Mirador, une pancarte de bienvenue et en face de cette magnifique montagne illuminée par le soleil, nous continuons deux kilomètres pour trouver un parking ou d'autres camping-cars étaient arrêtés nous cassons la croute et soudain Mano voit un Piche (Tatou), c'est le troisième que nous voyons, mais cette fois, nous étions armés de nos appareils photo, Mano essaye de le faire sortir de sous les herbes ou il était en train de dévorer un petit pain, rien n'y faisait, du coup, nous l'avons laissé un peu tranquille, nous avions fini notre repas et comme je laisse toujours les croutes de fromage aux poules, le Piche est venu sous la table pour le récupérer, et bien sur nous l'avons mitraillé avec nos appareils photo, le piche seulement intéressé par la nourriture à fait la tournée de toutes les tables qui étaient a disposition de tout le monde, pour faire le ramasse miettes et il n'en loupait pas une. Le piche a finalement disparu dans les fourrés et nous ne l'avons pas revu pendant notre café, un bel oiseau a pris sa place d'abord sur la table, puis sous la table et ne trouvant plus rien ramassa quelques graines d'herbe et s'envola. Nous allons à la maison du parc nacional pour leur demander d'où partent les sentiers de balade et la personne nous donne les explications et une carte pour nous orienter. Il est 15 h 30 nous pensons faire une petite balade en direction du corre torre pour nous arrêter au Mirador a mi-chemin, nous prenons notre petit sac à dos, 2 bouteilles d'eau et deux pulls au cas où. Nous partons au point de départ avec le Baroudeur, nous nous mettons en marche, une heure plus tard, nous étions déjà au mirador, bon, nous continuons, en cours de chemin, nous rencontrons Camille une future ingénieur, nous papotons tout le long du parcours quand nous arrivons au camping angostini ou Camille devait retrouver ses amis, nous continuons sur la lancée après avoir laissé Camille, et nous arrivons finalement au bout de la course le Corre Torre, un circuit de huit heures, quand nous sommes revenus au Baroudeur, il était 20 h 50, nous avons mis 5 h 20 pour faire 18,3 kilomètres, nous étions en forme tous les deux, nous avons adoré cette balade. Nous retournons au centre d'El Chatèn ou nous jetons notre dévolu sur une paire de pizzas, après ce repas, nous retournons au parking du repas de midi, a notre arrivée, nous sommes surpris, le parking s'est bien rempli, à tel point que nous avons joué aux sardines pour nous garer entre 2.

 31 décembre 2022 - El Chatèn - Balade à pied Fitz Roy - Bahia Tunel

 

Au petit matin, la pluie s'abat sur le Baroudeur, nous faisons la grasse Mat en nous disant ça va s'améliorer, Mano consulte la Météo locale, qui était complètement à l'ouest en annonçant de la pluie toute la journée pendant 5 jours... et pourtant cette même météo disait qu'une accalmie serait possible entre 14 h 00 et 21 h 00, il n'en fallait pas plus pour nous pour aller marcher, nous voilà partis pour le Corre Fitz Roy, il est 12 h 30, le vent était agressif, violent, et en rafales, tellement fort qu'il arrivait à décoiffer tout le monde, à cela s'ajoutait la pluie, le circuit de 10 km aller nous paraissait long, après 8 km de marche, nous arrivons au camping Poincenot, dernière étape avant le corre fitz roy 2 kilomètre plus loin, quand un ranger du parc nacional nous interpelle et nous conseille de faire demi-tour à cause des fortes rafales et le terrain glissant du fait de la pluie, nous hésitons un instant puis nous faisons demi-tour comme d'autres couples présents sur la même piste, d'autres personnes ont continué, mais nous les avons retrouvés en bas une dizaine de minutes après notre arrivée à 18 h 00, donc ils n'ont pu atteindre le Corre Fitz Roy. Nous avons fait 16 Km en 5 h 30 et nous étions contents de retrouver le Baroudeur, après une bonne boisson, nous partons pour chercher un coin dodo, Mano se souvient d'un endroit qui se nomme Bahia Tunel, nous partons dans cette direction, 10 km plus tard, nous faisons demi-tour devant le site Bahia Tunel et nous nous garons un peu plus loin devant une autre entrée de ce site juste à coté de la porte.

2023 - Bonne Année à toutes et à tous - 2023

01 janvier 2023 - Bahia Tunel - Lago Argentino

 

Vers six heures du matin, un premier véhicule passe à côté du Baroudeur, mais ce n'était pas encore l'heure de se lever, un peu plus tard vers huit heures et demie, un pickup se gare juste à côté de nous, un couple sort et franchi la barrière fermée pour faire quelques pas de l'autre côté, à part un couple d'oies avec leur progéniture se promenait près du ruisseau qui se jette dans le lac, le gars me demande s'il y avait autre chose à voir, je lui répondis que le gardien était déjà parti hier soir du bureau d'information qui se situe un peu plus loin sur la colline. Nous avions fini notre petit déj, et nous sommes repartis en direction de El Calafate. En cours de route, nous trouvons un coin plat pour le casse-croute un peu en dehors de la RN 40, et nous remarquons sur la carte papier, plusieurs pistes qui se dirigent vers la montagne avec vue sur le lac, Le RP 39, RP 69, et le RP 19 la piste qui longe le Lac Lago Argentino, nous entrons sur la piste RP 19 et une centaine de mètres un pickup au détour d'un virage nous évite de justesse, nous continuons la piste sur plusieurs kilomètres, le spectacle est grandiose, la couleur de l'eau et des rochers sont magnifiques, la piste est bonne, mais nous savons que c'est un cul-de-sac, après le septième passage de portail, nous apercevons une magnifique villa à côté de bâtiments agricoles un panneau indique La Querencia, un huitième portail devant nous et la piste en moins bon état, nous faisons demi-tour, la journée était déjà bien avancée, après avoir refranchi les sept portails, nous avons trouvé un chemin qui descendait au bord du lac, et un chouette plateau tout plat pour poser le Baroudeur, le vent soufflait fort, le baroudeur était balancé de gauche à droite, je place le véhicule dans le sens du vent et le balancement avait disparu, mais malgré ça le camion était secoué par des rafales violentes. La vue imprenable sur le lac du camion, pas moyen de sortir tellement le vent souffle fort.

Nous décidons de rester là pour la nuit malgré le vent et les balancements, car la nuit en principe le vent se calme.

 02 janvier 2023 - RP 19 Lago Argentino - El Calafate - Glacier Perito Moreno

 

Quelle nuit, même un chauve aurait été décoiffé ! Je me suis levé cette nuit, car j'avais l'impression que le camion avançait, les secousses des rafales étaient tellement fortes que ça donnait l'impression que le véhicule roulait sur un chemin cahoteux. La nuit a été en pointillés, mais le vent a presque disparu ce matin, il a surtout perdu de son intensité, petit déj, et en route pour El Calafate, quatre vingt kilomètres pour aller à la ville, et après le Perito Moreno version glacier aussi quatre vingt kilomètres. Le vent est à nouveau plus fort, sur la route, il arrive à faire dévier le Baroudeur de sa trajectoire, les bus et les camions ont aussi ralenti leur allure pour maintenir le cap sur la route, El Calafate jolie ville pleine de boutiques, attrape touristes, nous avons une adresse d'un camping via Lonely Planet que nous trouvons facilement, nous réservons notre place, et nous repartons pour le Glacier. Quatre vingt kilomètre de route, l'entrée du parc nacionale 11000 pesos, une faim se faisait ressentir une aire de piquenique avec beaucoup d'emplacements barbecue (il est interdit de faire du feu en forêt), nous trouvons un endroit plat pour poser le Baroudeur afin de faire la cuisine, et nous repartons à la fin de ce divin repas et nous arrivons très vite à un petit port où sont amarrés trois bateaux, des gros bateaux qui sont des catamarans d'une capacité de 150 personnes, nous prenons les billets 12000 pesos pour nous deux et nous partons sur cette étendue d'eau verdâtre brunâtre assez mouvementée de par le vent, des embruns se font par l'eau propulsée par le vent sur les morceaux d'iceberg qui flottent dans l'eau.

Le Victoria Argentino, quitte le port après avoir chargé ses passagers, se dirige vers la vallée et au bout de quelques petites minutes, nous apercevons une chose gigantesque, grandiose, spectaculaire, et magnifique devant nous, le glacier Perito Moreno, un glacier qui ne diminue pas du fait du réchauffement climatique, nos appareils photos et téléphones de tous les passagers mitraillent cette immensité de beauté qui se trouve devant nous, selon la position du bateau des lueurs bleues se dessinent entre les blocs de glace qui ont des formes très belles, on dirait des œuvres d'art. Après le retour au port, nous nous dirigeons vers le bout de la route forestière, car un point de vue avec plusieurs plateformes a différents niveaux ont été installés. Quand nous arrivons sur place, le parking était plein à craquer, je me gare le long de la route derrière d'autres voitures, nous dévalons les marches et chemins suspendus pour aller voir ce glacier sous toutes ses coutures. Bon, il est 18 h 00, le parc ferme ses portes, il faut retourner au camping, la route sinueuse de l'aller est descendante, nous profitons pour nous arrêter à chaque mirador afin de faire une dernière photo de cette beauté. Nous faisons quelques courses avant de retourner au camping, une fois arrivés, la place que nous avions réservée était prise, nous demandons le réceptionniste et il se dépêcha de nous trouver une autre place.

 03 janvier 2023 - El Calafate - Puerto Natales - El Calafate

 

La nuit a été calme, le vent très en hauteur, j'ai tapé mes petits textes dans Word sur mon ordinateur pour les mettre sur le site par la suite quand la fée internet sera parmi nous. Bon assez bidouillé, en route pour Puerto Natales au Chili, comme nous n'étions pas partis très tôt, l'heure avait avancé de telle sorte qu'une faim se faisait ressentir, une heure après avoir quitté le camping. Mano commence à faire la cocina (la cuisine en français), quant au bout de quelques instants, nous n'avions plus de gaz ..., demi-tour, retour à El Calafate, nous passons l'après-midi à chercher un rechargeur de bouteille de gaz, nous commencions par désespérer quant à la police municipale, ils me donnaient une indication sérieuse, parce que trois pâtés plus loin puis deux pâtés à droite… ce n'est pas concluant, une adresse, un nom de société, c'est clair, pendant ce temps Mano était allée poser des questions dans un camping pour les policiers et avait aussi récolté une bonne adresse, et les personnes se proposaient de nous accompagner au lieu, nous nous rendons à l'adresse indiquée, accompagné par le couple de gérants du camping, mais voilà, il était 17 h passé et l'entreprise n'était ouverte que de 9 h 00 à 13 h 00, il se trouvait que c'était la même adresse que les policiers municipaux m'avaient donnés, ceci étant fait, nous partons faire un tour sur la ruta provinciale 15 pour trouver un endroit pour la nuit.

 04 janvier 2023 - El Calafate Mission GAZ - Rio Turbio - Frontière Argentine / Chili - Puerto Natales

 

Ce matin 9 h 00 nous sommes devant la porte d'entrée du gazier, nous lui expliquons notre problème, il nous dit qu'il n'a pas ce qu'il faut, mais si nous pouvons attendre 14 h 00 il aura peut-être une solution, nous y croyons, nous attendons 14 h 00 à l'adresse qu'il nous avait indiqué (son domicile), il prit notre bouteille et le raccord, et disparu dans son atelier une dizaine de minutes, il revint bredouille, toutes ses tentatives furent vaines, nous le remercions, nous repartons en direction de Puerto Natales sans gaz. Nous nous arrêtons à chaque station et demandons s'ils peuvent recharger une bouteille de gaz en vain, nous arrivons dans le village minier de Rio Turbio frontalier avec le Chili, nous montons sur la colline et nous arrivons d'abord au Poste Argentin, trois kilomètres plus loin le poste chilien, le Douanier pose pleins de questions en anglais, nous avons compris que la moitié des mots, nous passons toutes les parties administratives sans problème, il nous demande si nous avons du food, je pensais fastfood, viandes, comme nous n'avions pas racheté de la viande, nous avons pensé que c'était suffisant, quand le douanier a fouillé le baroudeur, il a commencé par enlever tous les légumes, les haricots, les fruits, les oignons, le miel, les raisins secs, les œufs, etc.... il m'a demandé si j'avais coché no food, j'ai répondu oui, du coup, il m'a demandé de refaire la fiche en cochant Yes food, les chiens anti-drogue tournaient autour des véhicules, une fois fini ses investigations, il nous invitait à passer au Chili. Le village de Puerto Natales est à quelques kilomètres de la frontière, une coquette petite ville avec ses commerces, nous repartons à l'assaut pour trouver du gaz, vu qu'il était tard et les commerces fermés, nous avons fait du repérage par rapport aux indications de la station service, nous avons trouvé le lieu et nous sommes repartis du coté Mer pour trouver un parking pour la nuit.

05 janvier 2023 - Puerto Natales - Parque Nacionale Torres Del Paine

 

Branle-bas de combat, il nous faut trouver du gaz, nous allons a cette adresse repérée la veille et ils nous disent qu'ils ne sont pas en mesure de le faire et qu'il faut aller un peu plus bas dans la rue à la même enseigne, aussitôt dit aussitôt fait, la dame nous dit qu'elle n'est pas capable de nous remplir la bouteille à cause de son embout et que si on peut attendre midi, elle aura quelqu'un qui pourra, il était 10 h 00 nous avons laissé la bouteille et nous sommes allés faire des emplettes, il fallait refaire les stocks vu que le douanier nous avait tout piqué, nous profitons pour aller boire un café dans un café bar, juste à côté un magasin d'électricité et d'électronique et musique, j'y trouve mon bonheur, un convertisseur 12 v ⇾ 220v 500W pour 50€, j'arrive au Baroudeur, j'essaie et ça marche. Nous avions fini notre tour courses et somme revenus chez le gazier, la dame nous reçoit d'un signe de désolation, du coup, nous sommes repartis vers a la recherche d'un magasin de sport pour acheter une bouteille et un réchaud de randonnée, ce ne fut pas long, au détour d'une rue et vue l'heure de repas dépassée, nous nous empressons dans la boutique et demandons la chose et nous avons même eu la démonstration du fonctionnement… nous l'achetons et direction le camion.

Nous faisons un casse-croute vite fait dans le baroudeur avant de partir en direction du parque nationale Torres del Paine, quelques dizaines de kilomètres plus tard, l'entrée du parc, nous prenons nos tickets qui sont valables trois jours, à l'entrée, les rangers nous expliquent les choses à voir et les balades à faire, ainsi que les endroits où l'on peut camper. Nous quittons la guérite et après une douzaine de kilomètres, un bout du lac, un port, un grand parking où sont déjà garés beaucoup de bus, camping-car et voitures, nous trouvons notre place, le vent était déjà très fort a notre arrivée, nous sommes partis a la recherche d'infos pour la balade de demain et ceci fait et riche d'infos, nous retournons faire une balade vers un petit sommet près d'une chute d'eau d'un torrent, le vent y était tellement violent que nous avions du mal à tenir debout, nous ne restons pas longtemps, nous retournons au Baroudeur, entre-temps un camping-car s'était garé à côté de nous, un couple d'Allemands, nous avons échangé brièvement, et retourné le Baroudeur pour que l'arrière soit face au vent. Nous nous sommes couchés et au courant de la nuit le vent était si violent que le camion balançait de gauche à droite, du coup vu que le parking s'était libéré, nous nous sommes collés contre la montagne un peu plus à l'abri du vent, l'allemand n'a pas tardé à faire de même.

06 janvier 2023 - Parque Torres Del Paine - Balade en bateau puis à pied jusqu'aux miradors Frances et Britannico

 

Après le début de nuit très chahuté, le vent s'était un peu calmé, mais le baroudeur n'avait plus de prise au vent aussi importante, vu qu'il était un peu protégé des montagnes. Petit déj. pris, nous allons vers l'embarcadère, nos voisins allemands y étaient déjà, nous échangeons sur la nuit que nous avons passée et il me dit que l'année dernière plusieurs camionnettes, camping-car et bus ont été couchés par les rafales. Nous embarquons dans le navire, ce dernier se dirige de l'autre côté du lac après une trentaine de minutes de traversée, et hop nous voilà partis pour grimper dans la montagne, au programme le Mirador Frances et le Mirador Britannico, quinze kilomètres et 5 h 30 plus tard, nous attaquons la descente, après un bon moment de descente Mano regarde l'heure à l'instant où nous arrivons au campement d'étape, 17 h 00, il reste 7,5 kilomètres à faire, car le bateau fait son dernier ramassage à 18 h 00, nous avons enclenché la vitesse supérieure et avons fait fissa pour descendre, au bout d'un moment, nous apercevons le bateau au milieu du lac qui se dirige rapidement vers le port, nous n'avons pas ralenti la cadence de marche, et quand nous sommes arrivés sur le ponton d'embarquement un grand ouf de soulagement, nous étions les derniers arrivés et tout le monde est rentré rapidement dans le bateau et ce dernier reparti rapidement, nous serions arrivés 5 minutes plus tard le bateau était parti ! Nous prenons le Baroudeur et nous partons au deuxième départ de balade pour demain, un super parking dans un pré avec quelques arbres, nous y trouvons place et Dodo sans viento (Vent en espagnol).

 

07 janvier 2023 - Parque Torres Del Paine - Balade Mirador Bases Torres

 

La nuit fut tellement bonne que nous émergeons à 10 h 00 ... nous ne ressentons pas de courbatures, quelques petites douleurs au niveau des chevilles pour moi, Mano une petite gêne dans le dos juste au-dessus des fesses, petit déj, préparation du sac, visite du lieu, car c'est l'entrée de la vallée, un bar, un guichet d'information, des WC super luxe (Louxe, pas camelote), une sellerie pour les randonneurs à cheval, un enclos pour chevaux. Après cette découverte, nous décidons de manger avant de partir faire notre rando. du jour. 14 H 10 L'heure du départ pour 9,7 kilomètres, il faisait bon, une température idéale pour randonner, nous voyons quelques chevaux, puis l'oiseau que nous aimons bien, l'ibis plombé à cou et tête jaune, un hôtel le long du chemin, les bâtiments bardés de bois dans un cadre sympa, nous commençons l'ascension, le chemin double, un pour cavaliers et l'autre pour piétons, au fur et à mesure que nous avançons la pente devenait de plus en plus raide, nous en avons vu d'autres déjà, nous progressons rapidement, nous doublons beaucoup de promeneur, les uns qui montaient et d'autres qui descendaient, puis nous entendons une langue que nous connaissons bien, deux jeunes gars qui descendaient, des avignonnais, et ils nous disaient qu'ils étaient partis vers les six heures du matin pour arriver au Mirador Bases Torres et que le Pass pour arriver à la destination risquait d'être fermé, après cet échange intéressant, nous les saluons et continuons notre ascension, au fur et à mesure que nous avançons plusieurs personnes nous informent sur la fermeture du Pass, arrivés au campement avant le Pass, une pancarte annonçait la fermeture du Pass à 14 h 00, or, il était 17 h 00 à notre arrivée, nous avons continué en direction du Pass et nous avons croisé un Rangers qui me dit que le Pass est fermé qu'il fallait rebrousser chemin, je lui répondis que je souhaite aller au pied du Pass et que je ferai demi-tour à ce moment-là, il me répondit OK, nous continuons puis arrivé au bout un rangers interdisait l'ascension du Pass pour des raisons de sécurité. Demi-tour, déçus de ne pas avoir pu aller au bout, nous avions fait 8,1 kilomètres, il en restait 1,6 à faire, la fatigue de la montée plus la fatigue de la veille se faisait ressentir, nous sommes descendus doucement pour ne pas trop fatiguer les bêtes, après 17 kilomètres (aller-retour), arrivés vers l'hôtel, un UAZ 4x4 en parfait état était garé sur le parking de l'hôtel, une photo s'impose. Nous reprenons le Baroudeur et nous quittons le parc, après quelques kilomètres nous décidons de nous arrêter dans la nature histoire de reposer les marcheurs.

08 janvier 2023 - Puerto Natales - Direction - Rio Verde - Punta Arenas

 

Après les courses chez Unimarc le seul supermarché ouvert le dimanche à Puerto Natales et les habituelles choses du matin, nous décollons pour Rio Verde, Mano s'imagine que si nous sommes en bas, nous pourrions voir des baleines, la route fut droite, et quand on passait sur une piste, c'était le bonheur, on avance moins vite certes, mais c'est le contact avec la nature qui nous plait le plus, nous avons fait des kilomètres et avons trouvé une plage a côté du pâté de maisons qui s'appelle Rio Verde, accessible avec le Baroudeur, nous nous garons face à l'océan Pacifique, quelques moments d'observations, la mer houleuse, dû au vent, mais toujours pas de baleine à l'horizon, mais un magnifique coucher de soleil.

 

09 janvier 2023 - Rio Verde - Punta Arenas

 

Vite un coup d'œil à l'océan pour voir si une baleine fait son "one men show" mais comme d'habitude rien à perte de vue...

 

Nous voilà donc repartis pour Punta Arenas, toujours dans l'espoir de trouver du gaz, nous décidons d'aller casser la croute près de la mer, un chemin passait entre des maisons, des entreprises de construction et de réparation navales, nous trouvons une place devant une propriété à première vue abandonnée, Mano prépare le repas, une voiture arrive et le portail automatique derrière nous s'ouvre, le véhicule rentre dans la cour et à ce moment, nous voyons qu'il y avait une autre voiture dans la cour, le portail s'est refermé et personne n'est venu nous demander de quitter les lieux. Le repas fut bon, nous nous dirigeons à pied vers une entreprise de restauration de bateaux, un homme était en train de peindre une partie du bateau qu'il restaurait, nous lui demandons s'il pouvait nous indiquer un endroit où nous pouvons recharger notre bouteille de gaz ou éventuellement en changer, il rangea sa peinture et nous proposa de nous emmener chez un gazier avec sa voiture, allons y lui répondis-je, chez le premier, la tentative fut infructueuse, le second n'était pas en mesure de recharger, et pour finir l'administration du gazier ne voulait pas me vendre une bouteille parce que nous n'étions pas chiliens ni résidents permanents au Chili. Le premier avait peut-être une solution et nous envoyait vers un réparateur de chaudières et demandait à ce qu'il nous fabrique un embout pour qu'il puisse connecter le sien dessus, ni une, ni deux le gars nous fabriquait un embout façon plombier rdv à 16 h 00, un raccord dans l'autre pour 5000 pesos... nous retournons voir le premier gazier pour faire l'essai de remplissage, en serrant, le filetage a lâché, un coup de teflon, essai, le tuyau coté détendeur gonfle, et toujours rien dans la bouteille, une dernière solution retourner chez le réparateur de chaudières pour réparer le filetage défectueux, l'heure était déjà bien avancée et nous reportons à demain. Nous prenons rendez-vous a 9 h 00 avec le gars qui nous a proposé de nous aider. Nous reprenons le Baroudeur et nous allons à la sortie de Punta Arenas ou nous avions repéré un parc arboré, le parc Chabucon pour nous mettre à l'abri du vent et faire dodo après ce remue-ménage gazier...

10 janvier 2023 - Punta Arenas Gaz Gaz Gaz ... - Ferry - Porvenir

 

9 h 00 nous sommes devant la maison du Gars qui nous a proposé son aide, nous l'embarquons et nous nous dirigeons vers les idées du gars qu'il a eu pendant la nuit. Nous arrivons chez un remplisseur de gaz, sans essayer, il refuse de faire le remplissage, nous repartons chez le premier gazier d'hier qui lui nous envoie chez le réparateur, mais voilà, il n'était pas ouvert, direction un autre remplisseur, mais également dans l'impossibilité de remplir, nous repassons chez le réparateur de chaudière, mais en vain, nous retournons une dernière fois chez le premier remplisseur qui a une solution pour une bouteille, mais sans les raccords... et là, je dis STOP, que faire d'une bouteille si je ne peux la raccorder ??? et nous arrêtons la recherche du gaz qui nous prend le chou... Nous ramenons la personne qui a essayé de nous aider, qui était aussi déçu que nous et nous repartons vers l'autre bout de Punta Arenas pour casser la croute en bord de mer.

Et hop, nous repartons de Punta Arenas après une courte visite et le rachat de 2 bouteilles de gaz pour le réchaud, nous passons chez Claro parce que mon suivi conso m'indique que j'ai encore 5001 pesos, mais je n'ai plus d'internet, l'agent Claro me demande si j'ai un contrat, je lui réponds prépayé, mais il fallait ajouter le montant recharger à un pack contrat internet pour que ça fonctionne, nous achetons aussi des graines de courges, qui sont difficiles à trouver, il faut que ce soit un magasin diététique et bio, ce n'est pas encore dans leurs mœurs le bio, dans les grandes surfaces, on trouve des poivrons qui ont 25 cm de haut et 20 cm de diamètre, je n'en avais pas encore vu des gros comme ceux-là, la vendeuse du magasin diététique était surprise quand je lui ai demandé 1 Kg de graines, j'ai répondu que je suis en voyage et que je ne trouve pas facilement des graines de courges. Nous décollons de Punta Arenas en direction de Porvenir, les kilomètres défilent au compteur et la soirée s'annonce belle, au détour d'un chemin qui va vers la mer, nous nous arrêtons près d'une cabane de pêcheurs, nous voyons des plongeurs sortir de l'eau, puis d'autres étaient en train de sortir un zodiac de la mer, une fois partis, nous profitons d'une balade dans le sable en bord de mer, un peu plus loin, nous trouvons une épave de bateau échouée sur la plage, bouffée par la rouille, et des locaux entrain de ramasser des moules sur les rochers. Nous retournons au baroudeur et dodo !

11 janvier 2023 - Porvenir 

 

Il était déjà tard quand nous sommes partis en direction du ferry, nous arrivons à 12 H 45, il y a déjà une queue sur la route. Nous attendons, un ferry arrive, décharge, et s'en va à vide, de temps à autre, il faut refaire le plein... Tout de suite après, un autre ferry arrive, décharge, et recharge, pas de chance, nous ne monterons pas dans celui-ci, car

il était plein, pour le troisième bateau, nous étions bien placés, après son déchargement, nous montons, une demi-heure et 18000 Pesos plus tard, nous étions sur l'autre rive. Un bout de route tout aussi désertique que de l'autre côté du bras de mer et nous arrivons à Porvenir, nous prenons un peu de gasoil, et nous cherchons un hôtel, le premier le 644 ne nous convenait pas, le second hôtel Puligan, coquet, propre, accueil sympa, et prix correct nous y passons la nuit

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Commentaires: 16
  • #1

    Gardien maguy (mardi, 06 décembre 2022 08:33)

    Super ces photos quel voyage, belle expérience une de plus . Merci biz à vous deux

  • #2

    Gardien marguerite (mardi, 06 décembre 2022 21:20)

    Superbe couleur,tout est beau....

  • #3

    Gardien maguy (mercredi, 07 décembre 2022 12:06)

    Très chouette, à bientôt pour de nouvelles belles photos ���

  • #4

    Michel et Chantal (mercredi, 07 décembre 2022 19:13)

    Merci,très beau reportage,prenez garde à vous et soyez prudent.
    Bises

  • #5

    Anne et Thierry (jeudi, 08 décembre 2022 18:02)

    merci les cow boys pour ce beau reportage
    nous aimerions voir Mano à coté du prochain varan pour avoir une notion de la taille de la bestiole (le varan!)
    les truffes sont mures, avis aux amateurs
    biz

  • #6

    Armelle (vendredi, 09 décembre 2022 10:11)

    Que d’oiseaux et de fleurs exotiques. Ça réchauffe l’ambiance (0 degrés, cette nuit !)

  • #7

    Roulleau Colette (vendredi, 09 décembre 2022 15:01)

    Bravo les Veinards !
    Oiseaux colorés et somptueux.
    Mer accueillante même si un peu fraîche.
    Des progrès en uruguayen ?...
    Ici autre nature, la neige est attendue, c'est super pour Noël.
    A très bientôt la suite du périple en mots et photos
    Colette

  • #8

    Dom et Françoise (lundi, 12 décembre 2022 18:36)

    Ici c'est bientôt l'hiver. 1ère sortie raquettes en Belledonne avec super neigert grand soleil aujourd'hui. Voulez-vous qu'on vous en envoie un peu Pour rafraîchir le Baroudeur ?

  • #9

    Flow (mardi, 13 décembre 2022 08:39)

    génial toutes ces photos ! Ca donne envie :D L'hésitation de prendre un billet est là !

  • #10

    Dom et Françoise (lundi, 19 décembre 2022 19:18)

    Alors avez vous vibré pour la France ou pour l Argentine ? ?? Je veux parler du foot bien sûr mais si je vous suppose aussi grand amateur que moi !!! La nuit a du être animée à Buenos Aires

  • #11

    Flow (vendredi, 23 décembre 2022 08:47)

    Vous êtes certains d'être en Amérique Latine ?Quand je vois les photos du jardin Zen que vous avez visité je me questionne ! Magnifique !!!

  • #12

    Armelle (samedi, 24 décembre 2022 17:42)

    Joyeux Noël en été les Baroudeurs !

  • #13

    Dom et Françoise (jeudi, 29 décembre 2022 20:36)

    Merci pour le partage de ces magnifiques photos. Sans doute allez-vous profiter d'un bon Asado pour bien terminer l'année.

  • #14

    THIERRY et ANNE (vendredi, 30 décembre 2022 16:20)

    merci pour ce beau périple, nous en avons plein les yeux, profitez bien des dernières heures de 2022, NOUS VOUS SOUHAITONS UN JOYEUX REVEILLON, BISOUS DE NOUS

  • #15

    Patrice et Annick (mardi, 10 janvier 2023 16:34)

    Bonne année à vous deux, vos photos sont formidables, votre voyage se passe bien et c'est l'essentiel. Profitez de ces bons moments . Les voyages forment la jeunesse, vous allez revenir plus jeunes que jamais!

  • #16

    Armelle (lundi, 16 janvier 2023 22:38)

    Ce vent nous a bien poussés , quand nous y étions à vélo ! Quand c’était de dos, j’ai quelquefois dû arrêter de pédaler et freiner �. De face, ou pire en latéral, c’était plus difficile.
    Merci de nous ramener sur ces pistes et ces routes. Et le Perito Moreno … magnifique.
    Avez-vous vu des pans entiers s’effondrer dans l’eau ?